Le Cantal, terre d’installation
Durant trois jours, 29 candidats à l’installation dans le Cantal sont venus parfaire leur projet dans le Pays de Mauriac.

Gérard Vigier, de l’Adasea et animateur du réseau Cantal accueil, a reçu plusieurs personnes intéressées par l’installation sociétaire.
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L'Union du Cantal
Vendredi 25 mai, au village de vacances “Renouveau” de Mauriac, dans le cadre d’une session d’accueil d’actifs organisée à l’initiative du réseau Cantal accueil, 18 projets étaient
présentés par 29 candidats à l’installation. Le matin, chacun a pu évoquer son projet et lui apporter éventuellement quelques ajustements avec les conseils d’un interlocuteur spécialisé. C’est le principe même du forum, où les porteurs de projet ont à leur disposition des représentants de plusieurs domaines et organismes. C’était une première pour Cathy Chambon, directrice de l’office de tourisme du Pays de Mauriac. Elle a vu passer plusieurs candidats et, en fin de matinée, elle se déclarait surprise de leurs motivations. “Ils souhaitent vivre dans le Cantal pour un confort familial. On sent des gens épuisés qui nous disent : ça fait 20 ans, 30 ans que je fais ça, j’en ai marre”, raconte Cathy Chambon. À l’issue de ces rencontres, elle s’avouait convaincue par le projet d’un couple -avec deux enfants- venu d’Avignon. Lui est auteur-compositeur et musicien avec une expérience dans le montage vidéo tandis qu’elle exprime un intérêt pour la sophrologie. C’est sur cette base qu’ils envisagent de reprendre le gîte “Hors saison”, sur la commune de Sainte-Eulalie, pour y développer de l’accueil thématique. Ils avaient flashé en découvrant cet établissement sur la chaîne de télévision Demain. Ils ont fait le déplacement…
“Nature, verdure et authenticité”
“Ce qui me surprend, c’est de voir arriver ces gens de tous les coins de France”, remarque Rolande Rabion, directrice de l’agence ANPE de Mauriac, en précisant qu’elle a cherché à savoir pourquoi ils ont choisi le Cantal. “Nature, verdure et authenticité”, c’est en synthèse la réponse qu’elle a reçue en retour à son interrogation. “Ils ont envie de faire quelque chose ici. C’est une agréable surprise qui m’interpelle. Une richesse pour le bassin, des compétences, des nouvelles volontés”, résume la directrice de l’agence mauriacoise de l’ANPE. “Je souhaite travailler sur l’accueil des conjoints d’actifs, capitaliser les compétences qui arrivent. Il est important de les connaître pour les proposer aux entreprises du bassin”, poursuit-elle en évoquant l’exemple d’un porteur de projet de maraîchage avec libre cueillette dont la conjointe est sans-emploi. Ce dossier a également été étudié par Édith Merle et Florence Antoine des JA, qui ont été séduites par l’idée d’y adjoindre des stages et des préparations culinaires. Avec ce couple d’Alsaciens, elles ont tenté de cerner les freins liés à ce projet en commençant par la nécessité de déterminer l’emplacement le mieux adapté en fonction du marché potentiel et de la concurrence existante. Enfin, l’accent a été mis sur la nécessité de trouver la surface nécessaire.
Le foncier encore et toujours
Même souci de foncier pour Didier Nureau, conseiller de la Chambre d’agriculture sur Mauriac, lorsqu’une jeune femme de 24 ans est venue lui exposer sa volonté de s’installer en cheptel allaitant de race aubrac avec système herbager. Ingénieur agricole de formation, avec à la clé un stage effectué du côté de Rochefort-Montagne dans ce type d’exploitation, l’intéressée travaille aujourd’hui dans une banque à Tours. Elle s’est donné deux à trois ans pour étudier les possibilités de reprise ou d’association et s’attend à trois ou quatre années tendues sur le plan financier. Elle recherchait des repères, par rapport au coût d’installation pour bâtir son projet d’investissement. Didier Nureau a jugé cette “approche très mûre”. À son niveau, Gérard Vigier, de l’Adasea et animateur du réseau Cantal accueil, se félicitait d’avoir reçu trois personnes intéressées par l’installation sociétaire en production traditionnelle (deux allaitants et un lait). Il explique que l’objectif de ces sessions est de permettre à des personnes qui ont une idée plus ou moins précise de venir la travailler.
présentés par 29 candidats à l’installation. Le matin, chacun a pu évoquer son projet et lui apporter éventuellement quelques ajustements avec les conseils d’un interlocuteur spécialisé. C’est le principe même du forum, où les porteurs de projet ont à leur disposition des représentants de plusieurs domaines et organismes. C’était une première pour Cathy Chambon, directrice de l’office de tourisme du Pays de Mauriac. Elle a vu passer plusieurs candidats et, en fin de matinée, elle se déclarait surprise de leurs motivations. “Ils souhaitent vivre dans le Cantal pour un confort familial. On sent des gens épuisés qui nous disent : ça fait 20 ans, 30 ans que je fais ça, j’en ai marre”, raconte Cathy Chambon. À l’issue de ces rencontres, elle s’avouait convaincue par le projet d’un couple -avec deux enfants- venu d’Avignon. Lui est auteur-compositeur et musicien avec une expérience dans le montage vidéo tandis qu’elle exprime un intérêt pour la sophrologie. C’est sur cette base qu’ils envisagent de reprendre le gîte “Hors saison”, sur la commune de Sainte-Eulalie, pour y développer de l’accueil thématique. Ils avaient flashé en découvrant cet établissement sur la chaîne de télévision Demain. Ils ont fait le déplacement…
“Nature, verdure et authenticité”
“Ce qui me surprend, c’est de voir arriver ces gens de tous les coins de France”, remarque Rolande Rabion, directrice de l’agence ANPE de Mauriac, en précisant qu’elle a cherché à savoir pourquoi ils ont choisi le Cantal. “Nature, verdure et authenticité”, c’est en synthèse la réponse qu’elle a reçue en retour à son interrogation. “Ils ont envie de faire quelque chose ici. C’est une agréable surprise qui m’interpelle. Une richesse pour le bassin, des compétences, des nouvelles volontés”, résume la directrice de l’agence mauriacoise de l’ANPE. “Je souhaite travailler sur l’accueil des conjoints d’actifs, capitaliser les compétences qui arrivent. Il est important de les connaître pour les proposer aux entreprises du bassin”, poursuit-elle en évoquant l’exemple d’un porteur de projet de maraîchage avec libre cueillette dont la conjointe est sans-emploi. Ce dossier a également été étudié par Édith Merle et Florence Antoine des JA, qui ont été séduites par l’idée d’y adjoindre des stages et des préparations culinaires. Avec ce couple d’Alsaciens, elles ont tenté de cerner les freins liés à ce projet en commençant par la nécessité de déterminer l’emplacement le mieux adapté en fonction du marché potentiel et de la concurrence existante. Enfin, l’accent a été mis sur la nécessité de trouver la surface nécessaire.
Le foncier encore et toujours
Même souci de foncier pour Didier Nureau, conseiller de la Chambre d’agriculture sur Mauriac, lorsqu’une jeune femme de 24 ans est venue lui exposer sa volonté de s’installer en cheptel allaitant de race aubrac avec système herbager. Ingénieur agricole de formation, avec à la clé un stage effectué du côté de Rochefort-Montagne dans ce type d’exploitation, l’intéressée travaille aujourd’hui dans une banque à Tours. Elle s’est donné deux à trois ans pour étudier les possibilités de reprise ou d’association et s’attend à trois ou quatre années tendues sur le plan financier. Elle recherchait des repères, par rapport au coût d’installation pour bâtir son projet d’investissement. Didier Nureau a jugé cette “approche très mûre”. À son niveau, Gérard Vigier, de l’Adasea et animateur du réseau Cantal accueil, se félicitait d’avoir reçu trois personnes intéressées par l’installation sociétaire en production traditionnelle (deux allaitants et un lait). Il explique que l’objectif de ces sessions est de permettre à des personnes qui ont une idée plus ou moins précise de venir la travailler.