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Le Cantal, terre d’accueil pour le tourisme d’affaires

Dopé par un bon bilan, la mission Cantal-séminaire se fixe des objectifs plus ambitieux encore pour 2009.

Cantal-séminaire mise sur “l’incentive” : des entreprises qui se déplacent pour assurer des réunions professionnelles un tiers du temps du séjour et des activités de loisirs les deux tiers restant.
Cantal-séminaire mise sur “l’incentive” : des entreprises qui se déplacent pour assurer des réunions professionnelles un tiers du temps du séjour et des activités de loisirs les deux tiers restant.
© rsa

En matière de tourisme, toutes les pistes sont à explorer et toutes les niches sont des marchés au fort pouvoir de développement. C’est dans cet état d’esprit qu’est née une mission capable de capter des séminaires d’entreprises.  Bruno Faure, président du Comité départemental de tourisme rappelle que le Crédit agricole, la Chambre de commerce et d’industrie et le Comité interprofessionnel des fromages ont rejoint Cantal- tourisme au sein de cette “jeune mission” qui vient de dresser son premier bilan et de se fixer des objectifs pour l’année 2009. La crise ? Non seulement elle n’a eu aucune incidence négative, mais au contraire a poussé les décideurs à trouver des destinations moins ostentatoires et, de fait, a bien positionné le Cantal et son image de nature préservée sur le panel des destinations à coût raisonnable. Néanmoins, Emmanuel Briant, directeur de Cantal-tourisme, précise que le panier moyen du touriste qui passe quelques jours en séminaire est de 90 euros par jour, contre 30 euros de dépenses pour un touriste à titre privé. 

Le tourisme d’entreprises ne connaît pas la crise

De fait, sur l’année écoulée, dix séminaires ont suffit à générer plus de 47 000 euros de chiffre d’affaires. Encouragée par ce résultat probant, la mission Cantal-séminaire compte mettre les bouchées doubles en 2009 et atteindre les 80 000 euros. De l’argent qui profite directement aux prestataires qui ont signé la charte d’engagements relatifs à un certain niveau de confort et à des attentions particulières : un accueil personnalisé dans des hostelleries de charme... et du fromage cantal AOC dans les menus gastronomiques ! À ce jour, une quarantaine d’hébergeurs ont signé cette charte. Ils restent trop peu nombreux, ou plus exactement la plupart manque de chambres individuelles pour accueillir des groupes de plus de 50 personnes. Il leur est en outre demandé une réactivité plus immédiate pour satisfaire une clientèle habituée à un monde où “tout va très vite”...  

Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.

Droits de reproduction et de diffusion réservés. 

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