L´avenir du deuxième pilier inquiète les agriculteurs
Le monde agricole s´inquiète du devenir des aides européennes. Les responsables auvergnats de la FRSEA et des JA en ont fait part à Alain Marleix, député du Cantal.
Les représentants de la FRSEA Auvergne, des JA Auvergne et les représentants des FDSEA et JA de Haute-Loire et du Cantal rencontraient Alain Marleix, samedi 21 janvier à Cournil de La Chapelle-Laurent. Sur l´exploitation du Gaec Soule, le député-maire de Massiac, par ailleurs rapporteur du budget de l´agriculture à l´Assemblée nationale, prenait note des inquiétudes des agriculteurs auvergnats, confrontés au risque de voir les aides du 2e pilier de la Pac revues à la baisse.
"Ces aides, notamment l´ICHN et la PHAE, sont essentielles pour l´agriculture du Massif central. Elles constituent 35 % des aides perçues par nos exploitations contre 10 % sur la moyenne française, soulignait Michel Leblay, président de la FRSEA. Or nous craignons que nos inquiétudes se concrétisent".
"Reconduire la PHAE à l´identique"
L´accord de décembre 2005 entre les 25 Etats de l´Union européenne a fixé le budget de l´Europe pour la période 2007-2013.?"La?baisse?du?budget européen se traduit par une diminution du budget alloué au développement rural", regrettent la FRSEA et les JA. "Il est indispensable qu´un certain nombre de mesures prioritaires soient préservées, dotées d´un budget suffisant et gérées au niveau national", insistait la délégation.?Concernant?les ICHN, la revalorisation promise de 50 % sur les 25 premiers hectares "doit être effective avec versement d´un acompte en 2006 comme ce fut le cas en 2005". "La PHAE doit absolument être reconduite à l´identique dans le nouveau programme", insistent les agriculteurs. Le plan bâtiment doit être doté de moyens nécessaires et il est indispensable que les crédits soient disponibles le plus rapidement possible. 20 millions d´euros sont nécessaires dans la région. Avec 400 à 500 installations annuelles en Auvergne, l´installation des jeunes reste très dynamique. Les crédits nécessaires doivent être mobilisés dans le futur programme et les installations diversifiantes ou hors cadre familial ne doivent pas être pénalisées par les nouveaux plafonds imposés par l´Union?Européenne.
"Des dispositifs indispensables"
"Nous demandons?la?garantie?du financement des dispositifs de formation indispensables dans la réussite des installations, précisait Gilles Amat, président des JA Auvergne. Nous demandons plus de lisibilité avec des mesures en profondeur". Cette rencontre avec le député du Cantal était aussi l´occasion de préparer la visite de Dominique Bussereau, ministre de l´Agriculture, le 6 février dans l´Allier et le Puy-de-Dôme et le 7 février dans la Haute-Loire et le Cantal et ainsi de faire remonter quelques doléances nationales. Il a été mis en avant les retards de paiements "imputables au ministère de l´Economie", selon M. Marleix, concernant les CTE (environ 6 mois en moyenne), la PMTVA et les bâtiments d´élevage. "L´Etat fait attendre sur son engagement alors que nous devons faire des avances de trésorerie", relève Michel Leblay.
"Ces aides, notamment l´ICHN et la PHAE, sont essentielles pour l´agriculture du Massif central. Elles constituent 35 % des aides perçues par nos exploitations contre 10 % sur la moyenne française, soulignait Michel Leblay, président de la FRSEA. Or nous craignons que nos inquiétudes se concrétisent".
"Reconduire la PHAE à l´identique"
L´accord de décembre 2005 entre les 25 Etats de l´Union européenne a fixé le budget de l´Europe pour la période 2007-2013.?"La?baisse?du?budget européen se traduit par une diminution du budget alloué au développement rural", regrettent la FRSEA et les JA. "Il est indispensable qu´un certain nombre de mesures prioritaires soient préservées, dotées d´un budget suffisant et gérées au niveau national", insistait la délégation.?Concernant?les ICHN, la revalorisation promise de 50 % sur les 25 premiers hectares "doit être effective avec versement d´un acompte en 2006 comme ce fut le cas en 2005". "La PHAE doit absolument être reconduite à l´identique dans le nouveau programme", insistent les agriculteurs. Le plan bâtiment doit être doté de moyens nécessaires et il est indispensable que les crédits soient disponibles le plus rapidement possible. 20 millions d´euros sont nécessaires dans la région. Avec 400 à 500 installations annuelles en Auvergne, l´installation des jeunes reste très dynamique. Les crédits nécessaires doivent être mobilisés dans le futur programme et les installations diversifiantes ou hors cadre familial ne doivent pas être pénalisées par les nouveaux plafonds imposés par l´Union?Européenne.
"Des dispositifs indispensables"
"Nous demandons?la?garantie?du financement des dispositifs de formation indispensables dans la réussite des installations, précisait Gilles Amat, président des JA Auvergne. Nous demandons plus de lisibilité avec des mesures en profondeur". Cette rencontre avec le député du Cantal était aussi l´occasion de préparer la visite de Dominique Bussereau, ministre de l´Agriculture, le 6 février dans l´Allier et le Puy-de-Dôme et le 7 février dans la Haute-Loire et le Cantal et ainsi de faire remonter quelques doléances nationales. Il a été mis en avant les retards de paiements "imputables au ministère de l´Economie", selon M. Marleix, concernant les CTE (environ 6 mois en moyenne), la PMTVA et les bâtiments d´élevage. "L´Etat fait attendre sur son engagement alors que nous devons faire des avances de trésorerie", relève Michel Leblay.