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L’avenir des signes d’origine et de qualité

L’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao), qui a fêté ses 80 ans en 2015, entend projeter les signes d’origine et de qualité dans l’avenir en prenant à bras-le-corps des dossiers sensibles comme le lait cru, l’irrigation des vignes ou la protection des terroirs.

La Lozère compte 33 signes de qualité, dont le Pélardon en AOC-AOP.
La Lozère compte 33 signes de qualité, dont le Pélardon en AOC-AOP.
© Coyau

L’Institut national de l’origine et de la qualité a entamé en 2015 une vaste réflexion sur les enjeux auxquels vont être confrontés, dans les années à venir, l’institut en lui même et les signes d’origine et de qualité en s’appuyant notamment sur les travaux de « commissions nationales transversales » mises en place par le conseil permanent. « Ces commissions associent des membres des commissions nationales et des experts associés dans différentes disciplines scientifiques, techniques et économiques », a expliqué Jean-Luc Dairien. Pour le directeur de l’Inao, « cette ouverture au monde extérieur constitue une petite révolution intellectuelle pour l’institut. Elle a d’ores et déjà permis de stimuler la réflexion sur plusieurs dossiers importants pour l’avenir des différents signes d’origines et de qualité » : AOC-AOP, IGP, Label Rouge, Bio et spécialités traditionnelles garanties. Les commissions transversales se sont emparées de thématiques particulièrement sensibles pour l’avenir de certaines productions comme la place du lait cru dans les produits laitiers. « Il faut nous mettre d’accord sur une stratégie réglementaire et sur la possibilité de faire cohabiter les deux productions dans un même cahier des charges. C’est bien sûr compliqué, sachant que l’initiative du cahier des charges revient toujours à l’organisme de défense et de gestion ».

La suite dans le Réveil Lozère, page 7, édition du 21 janvier 2016, numéro 1343.

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