Une « très belle qualité » d’animaux présentés à la foire de Langogne

Et surtout une belle surprise pour ce primo-participant qui a raflé tous les honneurs lors de cette édition : le Gaec de la cascade, installé à Nasbinals, et qui repart avec le prix de meilleur sujet, et donc la participation à la « barre d’honneur » ou vente aux enchères, menée de main de maître par Daniel Tamalet. Le meilleur sujet a été vendu à 12, 10 euros le kilo. Un chiffre en deça de ce que pouvait espérer l’éleveur au vu de la qualité de la bête, mais qui, pour Daniel Tamalet, dans le contexte actuel, n’est « pas si mal. Il y a de nombreuses foires, tous les week-ends, et les animaux défilent ». Les trois autres prix de championnat admis à la barre d’honneur se sont vendus entre 9 et 10 euros le kilo. Les acheteurs représentés étaient Hyper U Mende (via la coopérative Célia), la boucherie Bompard à Anduze et Intermarché Langogne.
Cette 42e édition a fait le plein, avec 44 éleveurs présents et 148 animaux inscrits. 148, c’est presque le nombre maximal d’animaux acceptés lors du concours, qui s’établit à 150. « Au-delà, on ne peut pas organiser la foire dans de bonnes conditions », notent les organisateurs. Ce nombre important d’animaux a réjoui tous ceux qui sont impliqués dans la préparation de la journée. Surtout que les inscrits étaient de « très bonne qualité », donnant du fil à retordre au jury pour les départager.
Parmi la foule, de nombreux élus sont venus saluer les agriculteurs présents sur le pré de foire, dont Sophie Pantel, députée de Lozère.

Le Département achète trois animaux sur pied

À la foire grasse de Langogne, le Département a réaffirmé son engagement pour l’agriculture locale et les circuits courts. Plusieurs représentants institutionnels lozériens y ont marqué leur soutien concret au monde agricole : Laurent Suau, président du Département de la Lozère, Élizabeth Minet-Treneule, présidente du conseil de surveillance de l’Hôpital Lozère, Jean-Claude Luceno, directeur de l’Hôpital Lozère, Stéphanie Maurin, directrice, ainsi que Jacques Blanc, président du Clos du Nid, accompagné de son directeur Patrick Julien, étaient présents pour honorer cette tradition locale.
Ensemble, ils ont procédé à l’achat de trois vaches issues d’élevages locaux, un geste fort pour encourager les circuits courts et renforcer l’économie agricole de proximité. Des animaux qui seront ensuite servis dans les cuisines collectives des structures. Cet engagement s’inscrit « dans une volonté claire : garantir une alimentation de qualité dans les établissements publics du territoire tout en soutenant les producteurs locaux ».

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