L’Aubrac attend son Parc naturel régional
Un point a été fait sur l’avancée du dossier.
Madeleine Baumgartner, conseillère générale du canton de Chaudes-Aigues a invité les élus du canton, maires et conseillers municipaux à faire le point sur l’état d’avancement du projet de Parc Naturel Régional Aubrac. Le lieu choisi parlait déjà de lui-même, Saint-Urcize, village emblématique de l’Aubrac. Le maire Bernard Remise s’est d’ailleurs réjoui d’accueillir une réunion sur ce projet tellement porteur de sens à l’échelle de l’Aubrac. Madeleine Baumgartner a aussi tenu à associer des représentants des deux autres départements, l’Aveyron, en la personne d’André Valadier et la Lozère, en la présence de Mesdames Valla-Vaissade et Sauvage, représentant Pierre Morel à l’Huissier. Forte de l’appui d’une équipe technique, une présentation en trois points a permis de redécouvrir ce qu’était l’outil PNR, de reprendre conscience des spécificités de l’Aubrac et au final, de comprendre combien cet outil correspond au territoire.
Renforcer la notoriété de l'Aubrac
À la question “Y a-t-il un intérêt pour l’Aubrac à se doter d’un PNR ?”, les participants répondent oui. Un tel Parc apporterait à l’Aubrac une approche globale assurant une cohérence des actions, une autonomie du territoire, une sorte de “guichet unique” pour tous les projets à la dimension Aubrac. Et il y a un réel intérêt à créer un P.N.R. car cet outil renforcerait la notoriété dont bénéficie l’Aubrac et mobiliserait des fonds en faveur des produits et ressources identitaires du territoire (patrimoine, culture, agriculture, artisanat, savoir-faire…). André Valadier, après le témoignage de son engagement passionné en faveur de ce projet et Madeleine Baumgartner se sont rejoints pour informer les élus qu’ils sont désormais en attente de l’avis des trois régions : Auvergne, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sur l’étude de faisabilité et pour la mise en route de la structure de préfiguration qui permettra de modeler le projet en vue de la création du PNR.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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