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À l’aube d’une nouvelle flambée de l’aliment

Le conflit russo-ukrainien fait craindre aux filières animales une aggravation de la flambée de l’aliment du bétail, déjà au plus haut depuis plus d’un an. Ces pays sont aussi un débouché précieux pour certaines productions spécialisées comme la génétique avicole.

Le conflit russo-ukrainien fait craindre aux filières animales une aggravation de la flambée de l’aliment du bétail, déjà au plus haut depuis plus d’un an. Ces pays sont aussi un débouché précieux pour certaines productions spécialisées comme la génétique avicole.
Le conflit russo-ukrainien fait craindre aux filières animales une aggravation de la flambée de l’aliment du bétail, déjà au plus haut depuis plus d’un an. Ces pays sont aussi un débouché précieux pour certaines productions spécialisées comme la génétique avicole.
© François d’Alteroche/Illustration

« Nous sommes tous très inquiets pour l’élevage », confie à Agra Presse François Gibon, directeur général de la Fédération du négoce agricole (FNA), à l’issue d’une réunion d’urgence sur la crise ukrainienne autour du ministre de l’Agriculture le 25 février. Pour le seul aliment porcin, confirme le Snia (fabricants d’aliment), la hausse des prix des céréales le jeudi 24 février a fait bondir le prix de 20 € la tonne sur un jour, par rapport à un prix précédemment aux alentours de 330 € la tonne. « Ce conflit vient renchérir des cours déjà élevés, en fragilisant la rentabilité de l’élevage », confirme Stéphane Radet, directeur du Snia, rappelant le contexte haussier des dix-huit derniers mois. Une situation dont il faudra, prévient-il, « tenir compte dans les coûts de production des élevages ».

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