L’atelier agroalimentaire de Florac continue sur sa lancée
Au début des années 1990, naît l’atelier agroalimentaire de Florac pour « que les éleveurs et agriculteurs puissent bénéficier d’un lieu de formation et de transformation de leurs produits ». Trente ans plus tard, l’atelier agroalimentaire, qui dépend de l’Eplefpa de Lozère, poursuit son bonhomme de chemin et étend son activité.
Au début des années 1990, naît l’atelier agroalimentaire de Florac pour « que les éleveurs et agriculteurs puissent bénéficier d’un lieu de formation et de transformation de leurs produits ». Trente ans plus tard, l’atelier agroalimentaire, qui dépend de l’Eplefpa de Lozère, poursuit son bonhomme de chemin et étend son activité.
Encadrés par Grégory Boulard, directeur de l’atelier, Guillaume André, responsable du pôle de formation agroalimentaire, et leurs équipes, les utilisateurs et élèves de l’atelier agroalimentaire sont bien accueillis. 600 élèves passent chaque année entre les murs des salles de classe pour des formations courtes et aussi diverses que « la conduite d’un autoclave », la « transformation des fruits », la « fabrication de glaces et sorbets », « la transformation des légumes », ou plus récemment « la transformation des fruits à coques ». « On propose des formations, mais on s’adapte aussi aux demandes », détaille Guillaume André. Des formations par ailleurs éligibles à des financements par des organismes de formation.
Sans compter ceux qui ne viennent qu’utiliser l’atelier agroalimentaire pour transformer leurs productions.
Dans sa première version, l’atelier ne comptait que 40 m² uniquement réservés à la viande. Le lait et les végétaux sont arrivés plus tard. En 2011, l’atelier s’agrandit sur un terrain cédé pour un euro symbolique par la commune de Florac. La région Occitanie prend à sa charge la construction d’un nouveau bâtiment de 700 m² dont le rez-de-chaussée est réservé à l’atelier et le premier étage au centre de formation des apprentis (CFA) et au centre de formation professionnel pour les adultes (CFPPA). Au total,la région investit 4 millions d’euros, dont près de la moitié pour l’atelier de transformation alimentaire, le reste pour la partie pédagogique, administrative et pour l’équipement de l’atelier.
Un atelier utile pour tester des produits
« L’un des avantages de l’existence de cet atelier, c’est qu’il permet de venir tester des produits, avant de les lancer. Ou d’utiliser, pour les producteurs, les machines qui pourraient leur servir dans leurs propres ateliers, une fois qu’ils seront installés » détaille Grégory Boulard. Car c’est bien là l’une des particularités de l’atelier : c’est avant tout un lieu de passage. « On a des machines performantes, et cela leur permet de comparer ce qui est le plus utile pour eux ». Et cela favorise aussi l’existence des filières en circuits courts, importantes pour le département.
La situation est un peu différente pour les particuliers qui viennent faire presser leurs jus ici, souvent des locaux. « C’est une prestation payante, mais on leur propose de le faire. Ils viennent avec leurs cageots de fruits et on leur transforme, c’est un service que l’on rend au territoire local », détaillent, avec fierté, Grégory Boulard et Guillaume André.