L'arrêté de tir de prélèvement a été attaqué au tribunal
Pris le jeudi 20 octobre, l'arrêté de tir de prélèvement qui avait été accordé pour deux communes de Lozère et une de Haute-Loire a été attaqué, « en urgence », par des associations de défense du loup auprès du tribunal administratif de Nîmes. Déposé le 7 novembre, le référé suspension porte sur les effets immédiats de l'arrêté, et un recours en annulation qui porte sur la légalité de l'arrêté. L'audience en référé a eu lieu le 15 novembre. Selon les associations ayant déposé le référé, « les principes de protection d'une espèce en danger ne sont pas respectés », et les arguments avancés pour autoriser ce tir de prélèvement, incertains (NDLR la question porte notamment sur la mise en place des mesures de protection exigées par le plan loup, et que les associations jugent insuffisamment suivies par les éleveurs). Pour le président de la FDSEA, si cette action n'est pas une surprise car tous les arrêtés de tirs de prélèvement pris sur le territoire national ont été attaqués devant les tribunaux, il ne s'avoue pas vaincu : « si cet arrêté est cassé, on mettra la pression pour en obtenir un autre ! » Pour rappel, depuis l'autorisation accordée pour un tir de prélèvement, aucun loup n'a été tué, car la battue organisée dans ce cadre n'a pas été en mesure de le débusquer. Au moment où le Réveil Lozère est mis sous presse, les délibérations ne sont pas terminées, une décision devrait être prise d'ici la fin de la semaine.