L’agriculture et les systèmes de santé en pleine mutation
L’assemblée générale de la MSA du Languedoc avait lieu le 19 juin à Aumont Aubrac. À l’aube d’une année élective, la caisse avait décidé de réfléchir aux perspectives de l’agriculture, de la santé et de la protection sociale.
L’assemblée générale de la MSA du Languedoc à Aumont Aubrac s’est déroulée devant une salle comble.
Après une enquête réalisée en 2012 qui avait mis en avant une dégradation de la qualité du service, 2013 a été une année charnière. Elle a été marquée par la mise en place d’une convention de progrès qui vise à améliorer le service rendu aux adhérents, notamment le service téléphonique, à maintenir des services de proximité de qualité tout en réduisant les coûts. Alors que la caisse enregistre des résultats déficitaires, une nouvelle organisation interne vise également à retrouver de bons résultats financiers.
Si le résultat de l’exercice 2013 est déficitaire, - 1 478 688,32 euros, « ce déficit a été réduit de moitié par rapport à 2012 » s’est félicité François Donnay, directeur général de la MSA du Languedoc qui compte sur un retour à l’équilibre en 2015. « La MSA du Languedoc figurait à l’avant dernière position des caisses au niveau national. En un an, nous sommes remontés à un peu plus de la moitié du classement. »
Suite à lire dans le Réveil Lozère n°1265 du 26 juin 2014, en page 6.
Emplois et pôle de solidarité en Lozère
À l’issue de l’assemblée générale, le directeur général de la MSA et le préfet de la Lozère ont procédé à la signature de dix contrats d’avenir qui vont venir renforcer les effectifs de la MSA à Mende.
Dans le cadre de la réorganisation territoriale, Mende est appelé à devenir pôle de solidarité. Renforçant la notion de guichet unique, une des spécificités de la MSA, il rassemblera tout ce qui concerne les prestations familiales et de solidarité envers les plus démunis (CMU, prestations extra légales) dès le début de l’année 2015 » a indiqué François Donnay.
Les emplois d’avenir ont pour objectif d’ouvrir les portes du marché du travail à des jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés » a rappelé le préfet « avec à l’appui un parcours de formation. « Comptant 175 contrats signés en 2013, la Lozère affiche de bons résultats. Par la signature de ces contrats, la MSA s’inscrit dans cette dynamique en faveur de l’emploi des jeunes. »