Aller au contenu principal

Contractualisation
« L'adhésion d'abord, les résultats ensuite »

Claude Bonnet, éleveur dans le Cantal, encourage les 390 producteurs de lait du Massif central livrant à Lactalis, à s'engager dans l'organisation de producteurs, seul cadre légal permettant de négocier avec l'entreprise.

Claude Bonnet préside l'association des producteurs de lait du Massif central livrant à Lactalis.
Claude Bonnet préside l'association des producteurs de lait du Massif central livrant à Lactalis.
© La Creuse agricole et rurale

De quelle manière a démarré la contractualisation avec l'entreprise Lactalis ?
Claude Bonnet : Quand la contractualisation a été mise en place, tous les présidents de groupements de producteurs de France ont été convoqués par la FNPL. Le choix a été fait de s'organiser en bassin laitier.


Au niveau du Massif central, les producteurs livrant à cette entreprise étaient-ils organisés ?
C.B. : Dans le Cantal, il existait, depuis 1978 le syndicat des producteurs de lait de la Châitaigneraie qui livre à Lactalis. Dans le Puy-de-Dôme, des petits groupements subsistaient. Le processus de la contractualisation a démarré en avril 2011 avec la réception des contrats par les producteurs. Ces derniers n'allaient pas. À ce moment là, nous nous sommes structurés en association des producteurs de lait du Massif central livrant à Lactalis. Au terme d'un an de négociation avec l'entreprise, nous avons aboutit à un contrat acceptable. La délégation continue de travailler avec Lactalis, mais en ayant un poids limité dans la mesure où nous ne sommes pas encore formalisé en organisation de producteurs.


C'est-à-dire, que vous manque-t-il pour le devenir ?
C.B. : L'adhésion des producteurs. Sur les 390 éleveurs livrant à Lactalis, aujourd'hui seul 140 d'entre eux ont adhéré à l'association de producteurs. Pour être reconnu en tant qu'organisation de producteurs, il faut atteindre le seuil de 200 producteurs ou en termes de litrage, obtenir 55 % des volumes livrés à l'entreprise. Nous allons y arriver, mais il faut bien que les producteurs mesurent l'enjeu.


[...]
La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 18 janvier 2012.

Les plus lus

Alexandre Mirman dans sa bergerie
Installer une cuisine à la ferme, un investissement à réfléchir

Alexandre Mirman, éleveur de brebis laitières au Massegros, en a installé une en 2016. Presque dix ans plus tard, le bilan est…

pauline garcia formatrice et éthologue donne une formation sur le bien-être animal dans un élevage du Puy-de-Dôme
Bien-être animal : créer des bâtiments adaptés à leur perception

Le bien-être animal est de plus en plus pris en compte dans la conception et la rénovation des bâtiments d'élevage. Pauline…

Portrait de Marion Andrieu
Dakar, Marion, déesse de la piste ?

Vingt ans après son père, la Murataise Marion Andrieu participera au Dakar 2025, en course, à bord d’un camion d’assistance…

david chauve président CA 63
David Chauve officialise sa candidature aux élections chambre d'agriculture et dévoile sa liste

La FNSEA et JA 63 ont dévoilé leur liste pour les prochaines élections chambre d'agriculture. David Chauve est candidat à sa…

La résistance de la Sopa a payé

En conflit depuis 2022 avec son actionnaire - et concurrent - la Saria, la société d’équarrissage du Cantal sort gagnante de…

Le Gaec de Gally au complet
Avec Élovel, « les éleveurs sont écoutés »

 Pour Mélody et Julien Quet, Élovel est d’abord lié à une histoire familiale et une tradition caussenarde : celle d’…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière