Aller au contenu principal

L'abattoir et l'atelier de découpe font peau neuve

Après une période de difficultés, l'abattoir et l'atelier de découpe d'Yssingeaux font peau neuve. Et les investissements se poursuivent pour cet outil important pour l'arrondissement d'Yssingeaux.

Concerné par d'importantes difficultés en 2018 et 2019 (départ d'un directeur, accident d'un salarié d'une entreprise de maintenance, errance administrative... qui ont induit des problèmes d'ordre financier), l'abattoir d'Yssingeaux refait progressivement peau neuve.
Le 10 mars, les responsables de l'abattoir et de l'atelier de découpe ont reçu la presse locale pour évoquer les principales évolutions de ces deux structures.
Premier changement : depuis le 1er janvier 2020, l'abattoir Socaby est scindé en deux partie ; la partie découpe gérée par Socaby et présidée par Denis Chalendar, et la partie abattoir gérée par la SEMAD Jeune Loire (voir encadré) présidée par Bernard Gallot, également maire d'Yssingeaux.
Face aux difficultés de l'abattoir d'Yssingeaux, "nous avons fait appel aux communautés de communes de l'arrondissement ; toutes ont répondu présentes et ont décidé de s'investir dans une nouvelle structure : la SEMAD" a expliqué Bernard Gallot qui rappelle toute l'importance de cet outil pour le territoire : "c'est le seul abattoir de l'arrondissement qui répond aux besoins d'une activité agricole diversifiée et de qualité. L'abattoir est un outil qui participe à l'image positive de notre arrondissement (le bien vivre et bien manger) ; il représente  notre culture viande !".


Abattoir : 500 utilisateurs
L'abattoir impacte largement son territoire, ne serait ce que par le nombre d'utilisateurs ; 500 acteurs, du particulier à l'industriel, font appel à ses services.
Pour pérenniser cet outil jugé indispensable, d'importants travaux ont été conduits comme la mise aux normes de la chaine d'abattage et des écuries, la modernisation des chambres froides et des rails de carcasses, des travaux sur les déchets d'effluents...
Selon Bernard Gallot, la commune  d'Yssingeaux a investi 5 millions d'euros dans la rénovation de l'abattoir depuis 2001. Au 1er janvier 2020, les travaux qui restaient à faire ont été estimés à 700 000 EUR et concerneront l'amélioration du process de la ligne porcine et ovine, l'optimisation du matériel et l'amélioration du travail des salariés.


Abattage : tonnage en hausse
Les investissements réalisés à ce jour ont permis à l'abattoir d'accroître ses tonnages qui sont passés de moins de 2000 tonnes de viande traitée en 2001 à 3141 tonnes fin 2019. L'abattoir enregistre une croissance de +5% du tonnage en janvier et de +7% en février.
L'atelier de découpe géré par Socaby assure une prestation de service pour les particuliers et les professionnels (agriculteurs en vente directe). Entièrement rénové en 2015, l'atelier découpe 1 tonne de viande par jour, du lundi au jeudi ; le vendredi étant consacré aux abats et à la distribution de colis.
Si pour l'instant l'abattoir et l'atelier de découpe sont deux entités différentes, Bernard Gallot a confié la souhait de rapprocher au plus vite  les deux structures.

La SEMAD
La SEMAD est une société d'économie mixte locale (partenariat public-privé). Les associés publics représentés par les 5 communautés de communes (communauté des Sucs ; communauté de communes du Haut-Lignon ; Communautés de communes Loire Semène ; Communautés de communes des Marches du Velay ; Communautés de communes du pays de Montfaucon ; commune d'Yssingeaux), la Chambre d'agriculture et 55 associés représentant les partenaires privés.

Les plus lus

Crâne de veau au milieu d'un pré
Des veaux proies ou charognes du vautour à Trizac ?

Deux veaux robustes dont il ne reste guère que le squelette entouré de plumes : à Trizac, les éleveurs peinent à croire à du…

Plusieurs brebis parquées sur une montagne.
“Avec la FCO, on se sent plus démunis que face au loup”

Comme d’autres élevages ovins du Cantal, les Champaix ont perdu en quelques jours plusieurs bêtes sur le Cézallier. 

Une homme debout dans une étable avec des veaux
Géobiologie : « Que ce soit invisible ne signifie pas que ça n'existe pas ! »

À Saint-Diery, Patrice Chassard, producteur de Saint-Nectaire, s'est formé à la géobiologie après plusieurs expériences…

FCO : « Ça explose partout, il nous faut des vaccins et vite »

Qu’il s’agisse des sérotypes 8 ou 3 de la fièvre catarrhale ovine (FCO), les pouvoirs publics n’ont pas su anticiper la…

Un homme et une femme sourient
Finales de labour : le mot des JA 63

Le président des Jeunes agriculteurs du Puy-de-Dôme et la présidente des JA du canton de Riom, organisateurs des finales…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière