“La zone commerciale de la Sablière se fera bien, et avec Carrefour”
La communauté d’agglomération d’Aurillac a tenu à faire savoir que la zone de la Sablière était en bonne voie, en invitant les responsables du projet.
Du retard. Comme prévu ou presque. Car les différentes procédures engagées contre la création d’une nouvelle zone commerciale sur le bassin d’Aurillac ne sont pas une surprise. Tout en déplorant ces recours, Jacques Mézard, président de la Caba(1) avoue qu’il s’y attendait. Mais en dépit de ces freins juridiques, la zone de la Sablière se fera bel et bien. Et ce sera avec Carrefour pour enseigne phare. Les principaux porteurs du projet, prêts à investir 80 millions d’euros, l’ont confirmé aux élus du bassin d’Aurillac.
80 millions d’euros
Le 15 janvier, Jacques Mézard et Alain Calmette, maire d’Aurillac, recevaient Alain Souillard, directeur des hypermarchés Carrefour France, Bertrand de Montesquiou, président du directoire de Guyenne et Gascogne (groupe de distribution qui exploite les hypermarchés dans le sud-ouest de la France) et Jean-Marc Birade, directeur de Sopic sud-ouest (société qui conçoit et aménage les bâtiments et espaces commerciaux). “Il n’est pas question de se priver d’un projet indispensable à l’avenir du bassin d’Aurillac”, estime Jacques Mézard en développant quelques arguments. À commencer par le court terme : 80 millions d’euros d’investissements privés à destination d’abord des entreprises locales dans un contexte de crise. Ensuite, la zone va servir la population locale en légère expansion sur le territoire de la Caba en réalisant un projet structurant et générateur d’emplois. Enfin, en offrant à Aurillac et ses environs les moyens d’être concurrentiels par rapport à des bassins de vie comme Brive, Rodez ou Cahors. L’idée est d’ailleurs bien là : d’une part stopper l’évasion commerciale(2) et d’autre part capter une nouvelle zone de chalandise issue notamment de Figeac (46) ou d’Argentat (19). Dans le domaine culturel, le Prisme d’Aurillac attire déjà ces populations, comme l’explique Alain Calmette.
Ouverture en 2012
Le dossier, à l’étude depuis 2003, progresse sensiblement. Au point qu’un calendrier est avancé : un accord pourrait être signé avant l’été ; le premier coup de pioche donné début 2010 ; l’ouverture se faire au printemps 2012.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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