La variation continue pour les télescopiques
Plusieurs constructeurs proposent désormais la transmission à variation continue sur leurs machines. Une technologie plus proche de l’hydrostatique que de la vraie CVT, au sens où l’entendent les tractoristes.
La transmission hydrostatique des télescopiques a souvent été décriée dans le monde des constructeurs qui lui opposait son manque de rendement. La plupart des ventes s’orientaient alors vers une transmission mécanique avec convertisseur de couple qui était jugée plus puissante et plus apte au transport, d’autant plus quand il était rajouté un doubleur powershift. Le constructeur Merlo, entre autres, n’a jamais dérogé à son choix pour l’hydrostatique.
Une vario hydraulique
Depuis quelques années, la plupart des constructeurs de télescopiques proposent à leur catalogue une transmission qu’ils appellent indûment à « variation continue ». Elle n’a pourtant rien de commun avec la dérivation épicycloïdale de la vitesse de sortie d’un arbre de boîte, au sens où le conçoivent les tractoristes.
Ces transmissions dites « vario » ne sont en fait que des transmissions hydrostatiques dotées d’un deuxième moteur hydraulique qui se débraye automatiquement au-delà de 18 ou 20 kilomètres à l’heure grâce à des embrayages multidisques pilotés par l’électronique. À basse vitesse, ce deuxième moteur à grand-angle de plateau, 45° et à pistons radiaux fournit du couple à la machine pour des travaux lourds tels que le chargement.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1500, du 7 mars 2019, en page 11.