Filière viande
La technologie au service de la robotisation
L’ADIV a organisé dernièrement une journée d’information sur la robotisation dans la filière viande. Loin des pièces manufacturières, les pièces de viande obéissent à des règles qui nécessitent la levée de bon nombre de verrous scientifiques et techniques.
Pour faire le point sur l’état d’avancement des connaissances et des techniques dans le domaine de la robotisation, l’ADIV et l’ensemble de ses partenaires réunis autour de l’UMT «mécanisation-robotisation dans les filières viande», a organisé une journée d’échanges et de discussions. «La robotisation a été mise en œuvre pour pallier le déficit de main d’œuvre qualifiée, pour participer à la réduction des risques professionnels et pour améliorer la compétitivité des entreprises», a rappelé Matthieu Alric de l’ADIV. Mélange d’os, de muscle et de gras, la viande est une matière vivante, pas aussi malléable et calibrée que n’importe quelle autre pièce manufacturière. «De nombreux verrous scientifiques et techniques restent encore à lever», a insisté Youcef Mezouar, chercheur à l’Institut Pascal. Le respect de l’intégrité des muscles et la reconstruction d’une trajectoire la plus fine possible au moment de la découpe demeure un défi de taille que seules des reconstructions en 3D peuvent permettre.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 6 juillet 2012.