La technique mobilise les producteurs de lait
Forte participation à l’assemblée générale du syndicat de Contrôle laitier, qui continue à s’adapter.

Plus de 150 producteurs ont participé début décembre à Jussac à l’assemblée générale du syndicat départemental de Contrôle laitier.
©
L'Union du Cantal
La salle mobilisée à Jussac a bien failli être trop petite pour accueillir, début décembre, l’assemblée générale du syndicat de Contrôle laitier, tant l’assistance était nombreuse. Plus de 150 producteurs de lait ont en effet assisté à cette réunion, qui a permis de constater la bonne santé de la structure, les efforts qu’elle conduit pour rester en phase avec les attentes d’éleveurs de plus en plus compétents, et ceux qui lui restent à accomplir dans le cadre notamment de la réforme du dispositif génétique français. Tous les chiffres de l’activité sont à la hausse, a montré le rapport présenté par François Fayolle, directeur du Contrôle laitier. Le syndicat dégage en 2005 un résultat net de 12 000 euros alors qu’il était négatif à hauteur de 20 000 euros en 2004, en diminuant ses charges de 20 % tout en augmentant ses produits de 4 %. Son budget, proche de 2,2 millions d’euros, est alimenté à plus de 80 % par les cotisations des producteurs, les subventions ne représentant plus que 13 %.
76 % du lait livré suivi par le Contrôle laitier
Le nombre d’adhérents diminue très légèrement (1 185 fin 2005, soit 47 % des producteurs de lait du département, contre 1 202 un an plus tôt). Par contre, le nombre de vaches contrôlées (43 846, soit plus d’une sur deux) continue d’augmenter, tout comme la part de la collecte laitière départementale suivie par le Contrôle laitier (76 % du lait livré). Les adhérents de la structure conservent des résultats supérieurs à la moyenne départementale : en 2005, ils ont par exemple produit en moyenne 6 230 litres de lait par vache (contre 5 372 en 1992) contre 4 600 litres pour la moyenne cantalienne. Dans son rapport moral, Jean-Claude Sartre, président du syndicat, a insisté sur deux points. La réforme d’abord du dispositif génétique français, dont l’une des incidences est que le Contrôle laitier devra, à partir de janvier 2009, séparer le coût de l’appui technique et du contrôle de performances dans ses facturations.
Des missions qui évoluent
Jean-Claude Sartre a par ailleurs relevé “la participation croissante du Contrôle laitier aux actions de développement” dans un environnement qui évolue. Il a souligné la participation de la structure à l’animation de sessions de formation organisées avec la Chambre d’agriculture, à la réalisation d’études et enquêtes pour l’interprofession laitière, ou d’audits pour le Comité interprofessionnel des fromages : “En 2007, nous réaliserons des audits pour que nos adhérents puissent se situer vis-à-vis du nouveau cahier des charges de l’AOC cantal”. Mais, pour mener ces actions, il faut des moyens financiers, notait-il, en faisant remarquer que la part des cotisations et prestations extérieures représentera 94 % du budget du syndicat en 2006. Et de souhaiter que le Conseil général reconduise et revalorise son dispositif d’aides.
76 % du lait livré suivi par le Contrôle laitier
Le nombre d’adhérents diminue très légèrement (1 185 fin 2005, soit 47 % des producteurs de lait du département, contre 1 202 un an plus tôt). Par contre, le nombre de vaches contrôlées (43 846, soit plus d’une sur deux) continue d’augmenter, tout comme la part de la collecte laitière départementale suivie par le Contrôle laitier (76 % du lait livré). Les adhérents de la structure conservent des résultats supérieurs à la moyenne départementale : en 2005, ils ont par exemple produit en moyenne 6 230 litres de lait par vache (contre 5 372 en 1992) contre 4 600 litres pour la moyenne cantalienne. Dans son rapport moral, Jean-Claude Sartre, président du syndicat, a insisté sur deux points. La réforme d’abord du dispositif génétique français, dont l’une des incidences est que le Contrôle laitier devra, à partir de janvier 2009, séparer le coût de l’appui technique et du contrôle de performances dans ses facturations.
Des missions qui évoluent
Jean-Claude Sartre a par ailleurs relevé “la participation croissante du Contrôle laitier aux actions de développement” dans un environnement qui évolue. Il a souligné la participation de la structure à l’animation de sessions de formation organisées avec la Chambre d’agriculture, à la réalisation d’études et enquêtes pour l’interprofession laitière, ou d’audits pour le Comité interprofessionnel des fromages : “En 2007, nous réaliserons des audits pour que nos adhérents puissent se situer vis-à-vis du nouveau cahier des charges de l’AOC cantal”. Mais, pour mener ces actions, il faut des moyens financiers, notait-il, en faisant remarquer que la part des cotisations et prestations extérieures représentera 94 % du budget du syndicat en 2006. Et de souhaiter que le Conseil général reconduise et revalorise son dispositif d’aides.