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La SAEM demande à Transmontagne un plan de continuation pour septembre

La SAEM Super-Lioran développement est mobilisée pour assurer un fonctionnement normal de la station de Super-Lioran l’hiver prochain.

Transmontagne se serait engagée à présenter un plan de continuation dès septembre, bien avant la fin de la période d’observation de six mois.
Transmontagne se serait engagée à présenter un plan de continuation dès septembre, bien avant la fin de la période d’observation de six mois.
© P.P.
La société d’économie mixte Super-Lioran développement s’est réunie le 23 juillet sous la présidence de Vincent Descœur. L’objet de la réunion : examiner la situation de la société Transmontagne, exploitante des remontées mécaniques du Lioran, après sa mise en redressement judiciaire, et envisager les solutions qui permettraient d’assurer l’ouverture de la station dans des conditions normales l’hiver prochain. Elle a demandé à la société de présenter un plan de continuation en septembre au plus tard.150 000 euros de dettes au Lioran

Lors de cette réunion, les dirigeants de Transmontagne ont donné des explications sur la situation du groupe, placé en redressement judiciaire suite au jugement du tribunal de commerce de Lyon du 10 juillet, et en situation de cessation de paiement. “Le passif du groupe, qui atteint 12 millions d’euros, dont 150 000 euros auprès des fournisseurs du site du Lioran, est aujourd’hui figé”, précise la SAEM, qui invite tous les créanciers à se faire connaître auprès de maître Dubois (Lyon), mandataire judiciaire, afin d’inscrire leur créance s’ils n’avaient pas été directement sollicités. La SAEM ajoute qu’elle a sollicité un rendez-vous auprès de l’administrateur judicaire (cabinet Bauland et Martinez à Lyon), en charge de la société durant la période d’observation, afin d’avoir une vue exacte des difficultés rencontrées. Selon elle, les priorités de dépenses qui seront mises en oeuvre durant cette période par l’administrateur judiciaire, avec les fonds dont il dispose, sont de deux ordres : le paiement des salaires des personnels du site, “pour lesquels aucune mesure sociale n’est envisagée et dont les salaires de juin ont pu être honorés le 13 juillet dernier” ; ensuite, les dépenses d’entretien liées à la préparation de la future saison. Considérant que “la période d’observation de six mois (elle vient en terme le 10 janvier 2008 - NDLR) est beaucoup trop longue pour pouvoir assurer sereinement la préparation de la saison prochaine”, la SAEM a demandé à Transmontagne, qui l’aurait accepté, “soit de présenter au plus tard en septembre prochain le plan de continuation qu’elle aura pu élaborer, soit à faire le constat de cette impossibilité”.
Savoir à quoi s’en tenir dès septembre

Dans cette deuxième hypothèse, la SAEM n’aurait d’autres solutions, si le tribunal l’y autorise, que de trouver un nouvel opérateur ou d’assurer elle même la gestion de la station. En ce sens, le Conseil général fait savoir qu’il a “engagé une réflexion quant aux différents scénarios susceptibles de se présenter”, selon le jugement que le tribunal de commerce de Lyon sera amené à prononcer. La SAEM indique par ailleurs avoir eu confirmation que “les difficultés de la société Transmontagne ne sont en rien liées au site du Lioran dont l’exploitation est rentable pour le groupe”. Tandis que le Conseil général souligne la pertinence des investissements qu’il a réalisés en assurant qu’il les poursuivra. “Tout est mis en oeuvre pour permettre une ouverture normale de la station avec des équipements en état de marche. L’exploitation, aujourd’hui confiée à Transmontagne, est susceptible d’évoluer suivant les décisions du tribunal de commerce, sans toutefois remettre en cause le savoir- faire de l’ensemble du personnel aujourd’hui en place”, communique la SAEM. Elle annonce enfin qu’elle se réunira à nouveau fin août ou début septembre “afin de faire le point sur l’évolution de la situation et pour prendre les mesures nécessaires”.

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