La République tchèque précise ses priorités
La République tchèque a pris le 1er juillet la présidence du Conseil de l'UE. En matière agricole, elle ne prévoit pas de finaliser de grands dossiers mais seulement, à ce stade, de faire avancer les discussions en cours, notamment sur les propositions de la Commission européenne concernant les indications géographiques et l'utilisation durable des pesticides. Autres dossiers prioritaires au programme : la sécurité alimentaire, l'approbation des plans stratégiques de la Pac, la santé animale ou encore l'étiquetage des aliments.
La présidence tchèque du Conseil de l'UE a précisé le 4 juillet, lors de la réunion du Comité spécial Agriculture (CSA), le détail de ses priorités en matière agricole pour le second semestre de l'année : la sécurité alimentaire (rôle de la Pac et suivi de la mise en oeuvre des plans stratégiques, renforcement de la position de l'UE en tant qu'exportateur), la réduction de l'utilisation des pesticides dans l'UE, la prévention de la déforestation et la promotion de la sylviculture, les indications géographiques, l'étiquetage des aliments, et la santé animale (bien-être des animaux et contrôle des maladies). Mais sur la plupart de ces dossiers elle ne prévoit pas, à ce stade, de parvenir à des accords au Conseil. L'objectif est surtout de faire avancer les discussions.
Lors de leur première réunion formelle le 18 juillet à Bruxelles, les ministres de l'Agriculture de l'UE devraient notamment commencer à discuter de la proposition de la Commission européenne sur l'utilisation durable des pesticides. La présidence tchèque a prévu un échange de vues entre les Vingt-sept sur ce dossier en leur soumettant une question très ouverte : « Quelle est votre évaluation de la proposition et quels sont les aspects que vous considérez comme les plus importants ? » Un point sur le processus d'approbation des plans stratégiques de la Pac devrait également être fait.
Selon les ordres du jour provisoires préparés par la présidence tchèque, en septembre (le 26, à Bruxelles) les ministres devraient se pencher sur la proposition de révision de la directive européenne sur les émissions industrielles (dont le champ d'application est élargi à certains élevages) et la proposition de règlement sur la restauration de la nature (avec ses objectifs contraignants pour l'agriculture).