La recherche appelée à la rescousse
Mise en place en décembre 2015, le comité scientifique dédié à la lutte contre les campagnols terrestres a livré ses premières préconisations, fin mars, lors d’une réunion organisée dans le Puy-de-Dôme à laquelle participait la profession.
Près de trois heures d’entretien. C’est dire à quel point le sujet de la prolifération des campagnols terrestres est complexe. La première réunion formelle entre tous les acteurs concernés : État, collectivités, profession, recherche, formation, organismes divers, suite à la mise en place en décembre dernier, du comité scientifique portant sur la lutte contre les rats taupiers a permis de tracer des pistes d’action. Cette réunion avait pour ambition de faire valider par la profession la feuille de route proposée par les chercheurs, même si comme l’a précisé la préfète coordinatrice de Massif et préfète du Puy-de-Dôme, Danièle Polve-Montmasson : « Il n’est pas forcément évident de faire coïncider la demande légitime des agriculteurs de disposer de réponses rapides avec le temps nécessaire à la recherche. » Le programme esquissé lors d’une conférence de presse prévoit des axes de travail pour le court, le moyen et le long terme. « En rassemblant toutes les études de recherche sur le sujet produites entre cinq et dix ans, trois pistes principales ont été identifiées », a expliqué Jean-Baptiste Coulon, président de l’Inra Auvergne-Rhône-Alpes.
La suite dans le Réveil Lozère, page 8, édition du 7 avril 2016, numéro 1354.