La menace d’une baisse de budget se rapproche
La prochaine Pac pourra supporter une baisse mesurée de son budget si elle est réformée de telle sorte que les paiements directs soient mieux ciblés et répartis.
« Quel niveau d’ambition pour une Pac efficiente ? », dans le cadre d’un budget qui, après 2020, sera amputé de la contribution britannique et devra répondre à de nouvelles priorités (migrations, protection aux frontières, défense). Telle est l’une des questions posées par la Commission européenne dans une communication adoptée le 14 février en tant que contribution à un premier débat sur le cadre financier pluriannuel de l’UE après 2020, prévu le 23 février entre les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-sept.
Trois options sont envisagées dans ce document : la première serait de maintenir les dépenses agricoles à leur niveau actuel de quelque 400 millions d’euros sur sept ans (dont 7 % destinés au Royaume-Uni), soit 37 % du cadre financier actuel 2014-2020, ce qui permettrait, grâce à un meilleur « ciblage », d’accroître le soutien en particulier pour les petites et moyennes exploitations ; la deuxième serait de réduire cette enveloppe de 30 % (environ 120 millions d’euros, soit 11 % du cadre actuel), ce qui pourrait provoquer une chute de « plus de 10 % » du revenu agricole dans plusieurs États membres ; la troisième serait de réduire l’enveloppe de 15 % (environ 5,5 % du cadre actuel), ce qui entraînerait une réduction plus limitée du revenu mais aurait encore « un impact notable dans certains secteurs en fonction des choix opérés ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1448, du 22 février 2018, en page 7.