La maison de site du Pas-de-Peyrol inaugurée après trois ans de travaux
Ouverte au public début juillet, la maison de site “Puy-Mary - Volcan du Cantal” a été inaugurée samedi. Un point d’accueil et d’information pour les 600 000 visiteurs annuels.

Autonome en énergie, la maison de site est équipée de panneaux solaires pour la production d’électricité.
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P.P.
A 1 589 mètres d’altitude, le Pas-de-Peyrol est le plus haut col routier du Massif central. Le sentier qui, de là, permet de rejoindre le sommet du Puy-Mary, 194 mètres plus haut, est fréquenté chaque année par quelque 600 000 personnes. Aménagée au niveau du col, où elle constitue la nouvelle porte d’entrée du sentier, la maison de site a été inaugurée le 14 juillet, trois ans après le début des travaux. Près de 1,4 million d’euros ont été investis pour construire ce bâtiment, qui est à la fois un point d’accueil et un lieu d’information du public. La maison sera ouverte de juin à octobre, période correspondant à celle d’ouverture du col du Pas-de-Peyrol, fermé le reste de l’année. C’est la première réalisation visible du programme “Grand site Puy-Mary - Volcan du Cantal”.Deux bâtiments en pierres volcaniques
Avant, il y avait à l’emplacement de la maison de site un bâtiment en béton disgracieux que le Conseil général du Cantal a racheté en 1998. Il a ensuite fallu attendre 2003 pour que le ministère de l’Ecologie et du Développement durable donne les autorisations nécessaires à la démolition et à la construction d’un nouvel édifice sur ce site classé. Lancé en 2002, le concours d’architectes avait retenu le projet d’aménagement du cabinet Bruhat-Bouchaudy (Chamalières - Vichy). Les travaux ont démarré le 14 juillet 2004, et ont immédiatement été stoppés pour cause de passage du Tour de France cycliste, se souvient l’architecte. Ils se sont poursuivis durant trois années, interrompus chaque hiver par la fermeture de la route. Composée de deux bâtiments en pierre volcanique, conçus comme deux éperons qui prolongent la montagne, la maison de site abrite un espace d’accueil et d’information du public, des bureaux, un poste de secours, des sanitaires publics et un garage. L’espace d’accueil présente plusieurs expositions expliquant le projet “Grand site” du Puy-Mary, la formation et l’histoire du plus grand volcan d’Europe, le milieu naturel... Il se double d’une boutique de produits “en rapport avec l’esprit des lieux” : le visiteur peut par exemple y trouver des livres, topoguides, cartes postales ou vêtements à l’effigie du Puy-Mary. Outre le défi de bien intégrer l’ensemble immobilier dans un site classé, l’architecte a du faire en sorte de le rendre totalement autonome en énergie : une source a été captée dans la montagne pour assurer son alimentation en eau, et des panneaux solaires ont été installés sur le toit d’un des deux bâtiments pour l’électricité. Un groupe électrogène peut prendre le relais en cas d’ensoleillement insuffisant. Le toit du deuxième bâtiment est occupé par une terrasse.
Quatre centres dans les vallées
D’autres aménagements sont prévus autour de la maison de site, notamment pour améliorer l’accès au GR 400 en direction du Puy de la Tourte. Parallèlement, toujours dans le cadre du programme “Grand site”, le syndicat mixte du Puy-Mary a entrepris un vaste chantier de réhabilitation et d’équipement en mobilier des sentiers de randonnée de son territoire. Il mobilisera 210 000 euros en tout, la deuxième tranche devant permettre l’an prochain la création de nouveaux sentiers. La maison de site du Pas-de-Peyrol se complètera de quatre “centres d’accueil et d’interprétation” installés dans les vallées. Les deux premiers, situés à Mandailles-Saint-Julien et Dienne, devraient ouvrir leurs portes pour la saison 2009. Deux autres seront aménagés au foyer rural du Falgoux, puis au Claux (où il reste à identifier un bâtiment d’accueil). C’est à partir de 2009 que devrait être testé un dispositif de navettes qui relieront les quatre centres d’accueil à la maison de site du Puy-Mary. Sachant qu’il n’est plus question d’interdire la circulation routière au Pas-de-Peyrol, mais de limiter la durée du stationnement autorisé afin d’inciter les touristes à utiliser ce nouveau système de “transport découverte”. Tour à tour, Vincent Descoeur, président du Conseil général et du Syndicat mixte, René Souchon, président du Conseil régional, et Daniel Mérignargues, secrétaire général de la préfecture, ont salué samedi la qualité de l’équipement, qui doit contribuer à retenir les touristes sur le territoire. Tout comme Anne Vourc’h, directrice du réseau des Grands sites de France qui, a-t-elle rappelé, regroupe 32 sites (représentant 27 millions de visiteurs annuels), dont celui du Puy-Mary qui, avec 36 000 hectares sur 13 communes, est le plus grand d’entre eux.
Avant, il y avait à l’emplacement de la maison de site un bâtiment en béton disgracieux que le Conseil général du Cantal a racheté en 1998. Il a ensuite fallu attendre 2003 pour que le ministère de l’Ecologie et du Développement durable donne les autorisations nécessaires à la démolition et à la construction d’un nouvel édifice sur ce site classé. Lancé en 2002, le concours d’architectes avait retenu le projet d’aménagement du cabinet Bruhat-Bouchaudy (Chamalières - Vichy). Les travaux ont démarré le 14 juillet 2004, et ont immédiatement été stoppés pour cause de passage du Tour de France cycliste, se souvient l’architecte. Ils se sont poursuivis durant trois années, interrompus chaque hiver par la fermeture de la route. Composée de deux bâtiments en pierre volcanique, conçus comme deux éperons qui prolongent la montagne, la maison de site abrite un espace d’accueil et d’information du public, des bureaux, un poste de secours, des sanitaires publics et un garage. L’espace d’accueil présente plusieurs expositions expliquant le projet “Grand site” du Puy-Mary, la formation et l’histoire du plus grand volcan d’Europe, le milieu naturel... Il se double d’une boutique de produits “en rapport avec l’esprit des lieux” : le visiteur peut par exemple y trouver des livres, topoguides, cartes postales ou vêtements à l’effigie du Puy-Mary. Outre le défi de bien intégrer l’ensemble immobilier dans un site classé, l’architecte a du faire en sorte de le rendre totalement autonome en énergie : une source a été captée dans la montagne pour assurer son alimentation en eau, et des panneaux solaires ont été installés sur le toit d’un des deux bâtiments pour l’électricité. Un groupe électrogène peut prendre le relais en cas d’ensoleillement insuffisant. Le toit du deuxième bâtiment est occupé par une terrasse.
Quatre centres dans les vallées
D’autres aménagements sont prévus autour de la maison de site, notamment pour améliorer l’accès au GR 400 en direction du Puy de la Tourte. Parallèlement, toujours dans le cadre du programme “Grand site”, le syndicat mixte du Puy-Mary a entrepris un vaste chantier de réhabilitation et d’équipement en mobilier des sentiers de randonnée de son territoire. Il mobilisera 210 000 euros en tout, la deuxième tranche devant permettre l’an prochain la création de nouveaux sentiers. La maison de site du Pas-de-Peyrol se complètera de quatre “centres d’accueil et d’interprétation” installés dans les vallées. Les deux premiers, situés à Mandailles-Saint-Julien et Dienne, devraient ouvrir leurs portes pour la saison 2009. Deux autres seront aménagés au foyer rural du Falgoux, puis au Claux (où il reste à identifier un bâtiment d’accueil). C’est à partir de 2009 que devrait être testé un dispositif de navettes qui relieront les quatre centres d’accueil à la maison de site du Puy-Mary. Sachant qu’il n’est plus question d’interdire la circulation routière au Pas-de-Peyrol, mais de limiter la durée du stationnement autorisé afin d’inciter les touristes à utiliser ce nouveau système de “transport découverte”. Tour à tour, Vincent Descoeur, président du Conseil général et du Syndicat mixte, René Souchon, président du Conseil régional, et Daniel Mérignargues, secrétaire général de la préfecture, ont salué samedi la qualité de l’équipement, qui doit contribuer à retenir les touristes sur le territoire. Tout comme Anne Vourc’h, directrice du réseau des Grands sites de France qui, a-t-elle rappelé, regroupe 32 sites (représentant 27 millions de visiteurs annuels), dont celui du Puy-Mary qui, avec 36 000 hectares sur 13 communes, est le plus grand d’entre eux.