La filière ovine face au défi du renouvellement des consommateurs
Face à la faible consommation de viande d’agneau, la filière joue sa survie, estime la fédération nationale ovine (FNO), qui tenait son conseil national le 11 novembre. S’appuyant sur des réussites locales ou à l’étranger, le syndicat et l’interprofession plaident pour davantage d’innovation afin de redonner de la praticité aux produits, et reconquérir ainsi les jeunes consommateurs.
Pas moins de 80 % des achats de viande ovine sont le fait de personnes de plus de 50 ans. Un constat qui a fait réfléchir la fédération nationale ovine (FNO), lors de son conseil national du 11 décembre, sur le besoin d’adapter l’offre « pour qu’il y ait de l’agneau dans les assiettes des seniors et des jeunes », enjoint Patrick Soury, secrétaire général du syndicat. « Le risque est de voir disparaître l’agneau des étals », se désole-t-il.
« L’agneau se renferme dans une consommation festive et familiale », développe Denis Lerouge, directeur de la communication chez Interbev. Moins d’un ménage français sur deux achète de l’agneau. Et la consommation de viande ovine ne cesse de reculer. Aujourd’hui, elle est de 2,4 kilogrammes par habitant et par an alors que les Français en mangeaient 3,8 kg en 2004 et 5,4 kg en 1990. Un chiffre à mettre en perspective avec les 33 kg de viande de porc que chaque Français consomme chaque année ou aux 28 kg de volailles.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1489, du 20 décembre, en page 10.