La filière bio, une production diversifiée
L’association Lozère bio organisait, mardi 20 mars, une conférence départementale sur l’agriculture biologique. L’occasion de faire un état des lieux des différentes filières et de faire le point sur les perspectives et les accompagnements à mettre en place pour la filière.
Historiquement, l’agriculture biologique se trouvait principalement sur le secteur cévenol. Depuis quelques années, elle se développe aussi sur le nord du département et en vallée. « La Lozère a vu sa surface en agriculture biologique multipliée par quatre ses dix dernières années », a indiqué Étienne Rocheteau, président de l’association Lozère Bio lors de la conférence départementale de l’agriculture biologique, le 20 mars. Un bilan des différentes filières biologiques en Lozère a été dressé par les acteurs du comité de suivi de Lozère bio composés de plusieurs groupes de travail. Au total, 44 exploitations toutes productions confondues se sont converties en 2017.
La filière laitière est la plus développée
La filière laitière est structurée par la demande forte des entreprises. Actuellement, 33 exploitations en bovins lait produisent 8 millions de litres. Elles sont collectées en bio à 80 % par Sodiaal et à 20 % par Biolait. De plus, trois exploitations transforment le lait directement à la ferme. Pourtant, la demande des entreprises n’est pas encore satisfaite. Pour les élevages ovins lait, le département compte 36 producteurs bio et est structuré par quatre entreprises (la Lémance, Lou Passou bio, La Bergerie de Lozère et Roquefort), dont la demande est pour le moment satisfaite. En caprin, la filière compte 16 producteurs bio, dont cinq transformant directement à la ferme. « Les besoins des entreprises sont toujours aussi importants et s’élèvent à 1,5 million de litres. Les différents producteurs émettent de forts besoins d’accompagnement sur le plan agronomique notamment sur des journées dédiées », détaille Maxime Colomb, technicien bio. Pour remédier à ces difficultés, le groupe de travail lait propose des rencontres « coin de champs », des formations et des partages d’expérience.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1453, du 29 mars 2018, en page 5.