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La filière banane rebondit

Les bananeraies guadeloupéennes ont été durement touchées par l’ouragan Maria. Pour l’ensemble des producteurs on estime les pertes à plus de 30 millions d’euros.

Bananeraie, avec des couverts végétaux, à Capesterre-Belle-Eau, en avril 2017.
Bananeraie, avec des couverts végétaux, à Capesterre-Belle-Eau, en avril 2017.
© Actuagri

« Vous voyez les bananeraies tout autour de moi, là ça a eu le temps de repousser mais le lendemain de l’ouragan tout était détruit », raconte Francis Lignières, président du conseil d’administration de la Sica des producteurs de bananes de Guadeloupe. L’ouragan Maria, qui a été réévalué en catégorie 5 au moment de son passage près de la Guadeloupe, les 18 et 19 septembre derniers, était accompagné de rafales allant jusqu’à 300 km/heure. Il a frappé au moment où la production amorçait son second pic, particulièrement bien orienté en 2017. La quasi-totalité des 1900 hectares de bananeraies de l’île ont été impactés. Selon l’Union des producteurs, 60 % des pieds de bananiers guadeloupéens ont été arrachés et 40 % couchés. Les pieds couchés ont été coupés pour qu’un rejet puisse reprendre. Ce sont eux que l’on pouvait voir début avril avec des régimes de bananes prêts à être récoltés. « Après sept mois d’inactivité nous redémarrons tout juste la production », explique Francis Lignières. Lorsque les pieds ont été arrachés, il faudra attendre 12 à 24 mois pour replanter, le temps d’assainir les sols. Les pertes de récoltes ont été importantes pour les planteurs. La Sica les estime à plus de 30 millions d’euros ; soit plus de 60 000 tonnes de bananes perdues (environ 15 millions d’euros, près d’un an de production) et le coût du replantage des bananiers (environ 15 millions d’euros). Il faudra attendre environ trois ans pour que la production revienne à la normale.

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1460, du 17 mai 2018, en page 16.

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