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La filière apicole cherche un second souffle

Confrontée à des difficultés d’écoulement de sa production et à des problématiques sanitaires récurrentes, la filière apicole française souffre malgré des miels d’une grande qualité. Le point sur les enjeux du secteur avec les représentants syndicaux et ceux de l’interprofession apicole.

Confrontée à des difficultés d’écoulement de sa production et à des problématiques sanitaires récurrentes, la filière apicole française souffre malgré des miels d’une grande qualité. Le point sur les enjeux du secteur avec les représentants syndicaux et ceux de l’interprofession apicole.
Confrontée à des difficultés d’écoulement de sa production et à des problématiques sanitaires récurrentes, la filière apicole française souffre malgré des miels d’une grande qualité. Le point sur les enjeux du secteur avec les représentants syndicaux et ceux de l’interprofession apicole.
© Jean-Charles Gutner

Après avoir compté jusqu’à 80 000 apiculteurs dans les années 1950, la France présente depuis une dizaine d’années des effectifs stabilisés autour de 65 000 apiculteurs. D’après les derniers chiffres fournis par le Syndicat national de l’apiculture (SNA), environ 2 000 d’entre eux sont des professionnels. Le SNA, premier syndicat apicole créé en France en 1920, recense par ailleurs 1,3 million de colonies sur l’ensemble du territoire. La production française de miel, elle, s’établit en 2020 autour de 20 000 tonnes, dans la moyenne haute par rapport aux derniers exercices qui oscillent entre 15 000 et 25 000 tonnes de miel produit. « Au début des années 1990, nous tournions autour des 36 000 tonnes. Depuis, nous connaissons d’importants à-coups avec de très bonnes années, mais aussi des mauvaises années qui peuvent descendre à environ 8 000 tonnes », explique Éric Lelong, président de l’interprofession apicole Interapi.

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