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La châtaigne revisitée

La châtaigne est un produit emblématique des Cévennes. Agnès Valéro a créé son entreprise pour pouvoir proposer des produits originaux à la châtaigne.

Pour confectionner plus rapidement les divers catégories de biscuits, Agnès Valéro utilise une dresseuse.
Pour confectionner plus rapidement les divers catégories de biscuits, Agnès Valéro utilise une dresseuse.
© Nancy Sagnet

Depuis maintenant trois ans, Agnès Valero s’est lancé dans la fabrication de biscuits à base de châtaigne ainsi que des produits dérivés, pâte à tartiner ou encore des condiments comme le caviar d’aubergine… Avant de créer son entreprise nommée Passion Cévennes, elle travaillait dans le secteur de la menuiserie aluminium dans le Gard. « La crise économique a fortement affaibli ce secteur d’activité. De plus, j’avais envie de changer, c’est pourquoi j’ai choisi de me reconvertir », confie Agnès Valero. Il y a environ dix ans, Agnès et son époux ont acheté un hameau s’appelant la Tour-du-Castanet. Sur ce dernier, se trouvait une châtaigneraie d’environ deux hectares inexploités. Après des formations sur l’hygiène, la propriétaire décide donc de les cultiver et de les transformer.
Après la lecture de centaines de recettes venant du monde entier, « mon souhait était de les utiliser en les adaptant à la châtaigne », complète Agnès Valero. Les quatre produits basiques de châtaigne les plus répandus en Cévennes sont en général la farine, la crème et enfin la châtaigne séchée ou naturelle. En mêlant diverses recettes et en utilisant les grands classiques de la châtaigne, son objectif est de la revisiter de manière moderne en créant de nouveaux produits.
Le premier biscuit mis au point s’appelait les Chatanilles, le préfixe Chata faisant référence au mot châtaigne. Ce galet à la farine de châtaigne, aux amandes et au beurre, parfumé à la vanille a fait mouche auprès des consommateurs. C’est pourquoi ce biscuit a été décliné en d’autres parfums. « J’ai donc choisi d’utiliser des saveurs de Lozère, continue l’intéressée. J’ai créé des sablés à la myrtille, ou encore des biscuits à base de fromage du Fédou ».

 

 

Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1473, du 30 août 2018, en page 16.

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