La Cemac se prépare à des années plus difficiles
Après l’euphorie des cours en 2006, la Cemac ne cache pas son inquiétude pour l’avenir de la filière maigre.

"Une à deux années difficiles”
“Désormais, l’Italie privilégie la charolaise pour la distribution en grande surface”, a constaté M. Combettes. “Voilà qui nous promet une à deux années difficiles”, prédit le directeur de la Cemac, Jean Balguérie. Mais si l’activité de collecte en 2006 dans le Cantal est déjà en légère diminution (-137 animaux), il l’explique par d’autres facteurs : l’absence d’un technicien pendant 2 mois et le report d’un certain nombre d’animaux de décembre à janvier ou février... en raison de la baisse des cours. Une hypothèse confirmée par l’évolution de la collecte départementale au cours du premier semestre : +25 %.
Ni trop lourds, ni trop vieux, ni trop gras...
Le
président a demandé aux adhérents de produire -plus que jamais- de la
marchandise conforme à la demande : “Attention aux animaux trop lourds,
trop vieux, trop gras”, prévient M. Combettes. “Ce n’est pas non plus
le moment d’abandonner la production d’animaux garantis sans OGM à
laquelle l’Italie est très attachée”, ajoute-t-il. Cette assemblée de
section a permis aussi de faire le point sur les travaux en cours dans
le Cantal. La Cemac a rappelé qu’elle venait d’investir 30 000 euros
dans le centre d’allotement du Pontet et que la coopérative participait
activement aux concours salers et aubrac organisés dans le département.