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Journée ADDMA : 20 ans déjà

L’ADDMA organise jeudi 22 septembre prochain, à Deux-Chaises, une demi-journée « spécial tracteurs ».

Á l’occasion de ses 20 ans de démonstrations, l’ADDMA* et ses partenaires organisent à Deux-Chaises, sur l’exploitation de Jean-Luc Guillaumin, au lieudit « La Banoire », une demi-journée de démonstrations « Spécial tracteurs ».

Programme
Il y aura onze ans, jour pour jour, le 22 septembre prochain, Jean-Luc Guillaumin accueillait, sur son exploitation, le rallye sol, journée nationale FNCUMA, pour laquelle, l’ADDMA et ses partenaires se sont fortement impliqués dans son organisation et ont largement contribué à sa réussite.
Sollicité par l’ADDMA au printemps, Jean-Luc Guillaumin a accepté, une fois encore, d’accueillir sur ses parcelles, le 22 septembre, une demi-journée de démonstrations de matériels. Au programme de cet après-midi « spécial tracteurs » qui débutera dès 13 h 30 : ateliers techniques pneumatiques (Michelin), lestage (poids avant et arrière, masse évolutive, masse sur outils), sécurité (MSA), passage sur les stands des concessionnaires pour une présentation des caractéristiques techniques de chaque matériel et démonstrations, forum « Quel tracteur demain ? ». Une dizaine de concessionnaires seront présents à cette demi-journée. Les visiteurs auront fort à faire pour comparer et juger les nombreux outils proposés par les différentes marques.

INFORMATIONS PRATIQUES
■ Quand ? Rendez-vous le jeudi 22 septembre 2016, à 13 h 30 ;
■ Où ? Chez Jean-Luc Guillaumin, « La Banoire » à Deux-Chaises ;
■ Accueil du public sur le site : de 13 h 30 à 18 h ;
■ Entrée et parking gratuits.

♦ Retrouvez nos cinq pages de rétrospectives dans l'Allier Agricole n°1081,
daté de jeudi 15 septembre.

Entrée à la Chambre d’agriculture en 1995 en qualité d’élue en charge des questions de diversification, Françoise Pierrot a accepté de présider cette nouvelle association ayant pour but d’organiser des journées de démonstration de matériel : l’ADDMA.

L’A.A. : C’est donc en 1995 que vous vous lancez dans l’aventure ADDMA, vous êtes passionnée de machinisme ?
F.P. : Pas spécialement. Je m’y intéressais forcément un peu à l’époque pour les besoins de mon métier. Installée avec mon époux sur une structure laitière de 250 000 litres (en fin de carrière), je regardais ce qui se faisait sans être une mordue. Quand j’ai accepté d’entrer à la Chambre d’agriculture, j’avais décidé de m’engager de toute façon. Quand on m’a proposé de chapeauter l’ADDMA j’ai bien eu quelques inquiétudes en tant que femme dans un univers tout de même très masculin. Tout cela s’est vite estompé et nous avons commencé à organiser les journées.

L’A.A. : Comment l’aventurea-t-elle commencé ?
F.P. : Je sais qu’il existait avant 1995 des journées de démonstrations mais que rien n’était formalisé. À l’initiative de Jean-Marie Lesage, président de la Chambre d’agriculture et de Claude Vanneau, président de la Fédération des Cuma, une association a vu le jour associant différentes structures : le Cemagref (Irstea, aujourd’hui), la MSA, les Entrepreneurs de travaux agricoles et le lycée agricole de Neuvy. Au gré des journées et des thématiques, nous travaillions également avec d’autres structures.

L’A.A. : Quel était votre rôle au sein de cette nouvelle association ?
F.P. : J’avais pour mission de chapeauter l’organisation des journées. Mais rien n’aurait pu se faire sans le travail des techniciens de l’époque : Gilles Méchin, technicien agronomie, Gaston Lagrange, technicien machinisme et Arnaud Dubois, technicien de la FDCuma et Yannick Lapendrie, technicien à la Chambre d’agriculture, arrivé par la suite.

L’A.A. : Quel était le but de ces journées ?
F.P. : Nous partions du fait que les concessionnaires organisaient chez eux des portes ouvertes privées auxquelles ils conviaient les agriculteurs. Ce que nous voulions c’était que, sur un sujet donné, le plus grand nombre possible de concessionnaires soient réunis pour que les exploitants puissent comparer les marques et le matériel en les voyant les uns à côté des autres et en les observant fonctionner. Dès le début, les concessionnaires ont répondu présents et les agriculteurs aussi. Nous nous sommes vite aperçus que ces journées étaient aussi un bon moyen d’amener les professionnels à sortir de chez eux et à discuter entre eux. Un autre point très positif.

L’A.A. : Certaines journées font-elles davantage recette que d’autres selon vous ?
F.P. : Il y a beaucoup de visiteurs fidèles aux journées ADDMA comme d’autres le sont lors des journées bâtiments. Mais d’expérience, les journées autour du foin ou du déchaumage attirent énormément. Globalement les journées mettant en scène des machines imposantes sont appréciées. Encore faut-il que le temps s’y prête car, là encore, d’expérience, organiser des démonstrations sous une pluie battante n’est pas chose facile.

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