Aller au contenu principal

« Je suis confiant en l’avenir »

Depuis 2016, Patrick Mouliade préside l’association Bœuf fermier Aubrac. L’éleveur de Laguiole revient sur les 20 ans du label rouge et surtout sur les perspectives d’avenir.

Patrick Mouliade, président de l’association Bœuf fermier Aubrac.
Patrick Mouliade, président de l’association Bœuf fermier Aubrac.
© Eva DZ

Quel regard portez-vous sur ces 20 années ?
Les débuts ont été difficiles car la concrétisation commerciale restait floue mais la volonté des éleveurs de trouver une valorisation pour leurs vaches de réforme était bien présente. La détermination de certains acteurs, les artisans bouchers à travers Lucien Conquet puis l’arrivée de nouveaux marchés avec les magasins Auchan ont été le déclic.

Comment se porte le BFA aujourd’hui ?
Très bien ! Notre démarche a toujours été en complémentarité des orientations du schéma de sélection de la race Aubrac. Nous évoluons ensemble. Pour exemple, nous venons d’élaborer une nouvelle grille de paiement qui prend en compte les demandes du marché avec notamment des animaux moins lourds. Les bêtes de plus de 480 kg qui représentent à l’association, 3 % des volumes, n’ont plus désormais de plus-value supplémentaire. Notre ambition est de travailler en cohérence entre la production et la commercialisation pour que tout le monde soit gagnant.

Il y a quelques temps encore la régularité des volumes sur l’année était un souci qui mettait en péril la pérennité de la démarche. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C’est vrai la planification des animaux notamment en période estivale a représenté un vrai casse-tête à mes prédécesseurs pour continuer à fournir nos points de vente. Mais depuis deux ou trois ans, la planification fonctionne très bien. Il a fallu être rigoureux, stricts parfois mais cela porte ses fruits. Les éleveurs annoncent leurs animaux assez tôt et le planning est complet trois mois à l’avance. Les départs sont réguliers. Du coup on note aussi une amélioration de la régularité dans l’engraissement et dans la qualité de la finition. Mais il faut rester vigilants pour maintenir cette dynamique.

 

 

Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1511, du 23 mai 2019, en page 8.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

nombreuses personnes autour d'un robot de traite.
Robot et pâturage : mission possible !

Le robot de traite ne rime pas forcément avec stabulation intégrale. À Vic-sur-Cère, éleveurs et techniciens ont partagé…

Des messieurs qui tiennent une affiche
Lafeuillade-en-Vézie : la fête du bœuf de Pâques s’enrichit du jeu du “juste poids”

Il y aura du nouveau pour cette 14e édition de la fête du bœuf de Pâques dimanche 30 mars à Lafeuillade-en-Vézie : les…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière