JA+FDSEA : des avancées concrètes pour les agriculteurs corréziens
Acquis syndicaux : la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Corrèze se mobilisent chaque jour pour défendre les intérêts des agriculteurs du département. Découvrez un bilan des dernières avancées syndicales obtenues grâce à leur détermination et leur travail acharné.
Acquis syndicaux : la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Corrèze se mobilisent chaque jour pour défendre les intérêts des agriculteurs du département. Découvrez un bilan des dernières avancées syndicales obtenues grâce à leur détermination et leur travail acharné.

Dans un contexte agricole en constante mutation, la FDSEA et les JA de la Corrèze continuent de prouver leur rôle central en défendant sans relâche les intérêts des agriculteurs. Contrairement à d’autres syndicats qui se contentent de critiquer, la FDSEA et les JA se positionnent comme une force de propositions, œuvrant au quotidien sur le terrain et dans les négociations pour obtenir des avancées concrètes.
Une politique agricole régionale réajustée
La FDSEA et les JA de la Corrèze ont œuvré pendant plus de trois ans pour défendre leurs propositions en vue de modifier les critères d’accès aux aides régionales et les plafonds subventionnables. Grâce à leur mobilisation constante et déterminée, ils ont obtenu la venue d’Alain Rousset en Corrèze. Lors de cette visite, ils ont pu lui exposer concrètement leur travail et leurs revendications, ce qui a conduit à une révision significative de la politique agricole régionale et à l’intégration de mesures en faveur de l’élevage. En effet, lors de la plénière de la Région Nouvelle-Aquitaine en septembre, des mesures majeures ont été adoptées :
- Augmentation de 30 % des aides du PCAE, avec une enveloppe portée à 50 millions d’euros pour moderniser les exploitations,
- Relèvement du plafond sur le plan bâtiment, passant de 100 000 à 150 000 €, avec transparence GAEC,
- Élargissement des investissements éligibles, incluant désormais les matériels d’alimentation des troupeaux (pailleuses, bols mélangeurs, …), les dispositifs de clôtures mobiles (piquets, électrificateurs, …), les systèmes de contention, ou encore les fabriques d’aliments à la ferme,
- Renforcement des aides aux nouveaux et jeunes agriculteurs (DNJA), avec une nouvelle tranche d’aide facilitant les reprises, notamment dans l’élevage,
- Suppression des écoconditionnalités pour l’hydraulique agricole et bonifications spécifiques pour les jeunes agriculteurs.
Ces avancées représentent une victoire majeure pour les agriculteurs corréziens. Ces mesures, longuement défendues par la FDSEA et les JA, constituent une réponse concrète aux besoins du terrain et un soutien crucial pour l’avenir de l’agriculture corrézienne, et notamment de l’élevage.
Lutte contre la prédation : pas de loup en Corrèze !
La présence croissante du loup suscite une inquiétude grandissante chez les éleveurs corréziens. Pour répondre à cette menace, la FDSEA et les JA ont élaboré une charte d’engagement visant à protéger les troupeaux et à obtenir le classement de la Corrèze en Zone Difficilement Protégeable (ZDP). Ce classement permettrait aux éleveurs d’accéder aux tirs de défense et de prélèvement sans avoir à mettre en place des mesures de protection préalables. Il garantirait ainsi une défense efficace des troupeaux tout en assurant une indemnisation juste et adaptée pour les dommages subis.
Cette charte a été signée par Pascal Coste, président du Conseil départemental, ainsi que par l’ensemble des conseillers départementaux, la députée Valérie Meunier, les sénateurs Daniel Chasseing et Claude Nougein, et le président de l’Association des maires. Bien que François Hollande, tenu par ses engagements en qualité d’ancien Président de la République, n’ait pas signé la charte, il a adressé un courrier de soutien affirmant son appui à la démarche. La FDSEA et les JA vont désormais porter cette charte auprès de la ministre de l’Agriculture et du préfet coordinateur loup, avec le soutien de tous les élus territoriaux.
Contrairement à d’autres syndicats qui préconisent le classement en cercle 1 – impliquant une forme de cohabitation avec le loup – la FDSEA et les JA adoptent une position ferme : aucune cohabitation possible avec le loup. Leur priorité est claire : garantir la pérennité de l’élevage corrézien sans aucun compromis.
Sauvegarde de la filière noix
Après trois années difficiles, marquées par des crises climatiques et économiques, la filière noix a bénéficié d’un soutien syndical déterminant. Sous l’impulsion de la FDSEA et des JA, une association régionale des producteurs de noix du Sud-Ouest a vu le jour en 2023. Cette structure vise à renforcer la filière et à mettre en œuvre une stratégie d’accompagnement concrète pour les producteurs.
En collaboration avec l’association des producteurs de noix du Sud-Est, cet effort collectif a pour objectif de bâtir une structuration interprofessionnelle solide pour mobiliser des fonds d’accompagnement de crise, investir dans la communication autour de la noix afin de promouvoir ce produit et de soutenir les débouchés commerciaux, revitaliser les vergers, encourager l’innovation avec des projets tels que la valorisation des produits dérivés, obtenir une aide PAC adaptée pour soutenir les surfaces dédiées aux fruits à coque et faire reconnaître les problématiques liées aux intrants phytosanitaires, avec la fin des autorisations de certains produits.
La FDSEA et les JA ne ménagent pas leurs efforts, multipliant les contacts avec les parlementaires et les élus locaux pour défendre les intérêts des producteurs et peser dans les décisions stratégiques.
Zones humides : un combat syndical payant
Le combat syndical de la FDSEA et des JA a permis de réduire significativement le classement abusif de certaines zones humides (initialement, jusqu’à 50 % de la SAU en Corrèze !).
Par ailleurs, toujours grâce au travail sans relâche de la FDSEA et des JA de la Corrèze, l’arrêté de 2021 a été modifié, permettant ainsi que les projets de plans d’eau dont la surface est inférieure à 1 hectare ne soient plus concernés ! Cette révision permet de débloquer de nombreux projets de création ou d’agrandissement de retenues à destination agricole dans notre département.
Loi EGAlim : des avancées sur la rémunération
Une avancée significative pour le revenu des agriculteurs, portée une fois encore par les réseaux FDSEA et JA, réside dans la mise en place de la construction du prix en marche avant et l’intégration des coûts de production et de la rémunération. Toutefois, la Loi EGAlim doit encore être renforcée et sécurisée pour garantir son efficacité à long terme.
Un certain nombre de points de blocage et de dysfonctionnements, empêchant un fonctionnement pleinement opérationnel, ont été identifiés par la FDSEA et les JA, qui ont travaillé à des propositions concrètes afin d’améliorer le dispositif. Ces propositions ont été remontées aux responsables nationaux, et une rencontre est prochainement prévue entre la FDSEA, les JA et l’ancien député Descrozailles, qui avait activement porté la loi.
Un soutien immédiat face aux intempéries
Qu’il s’agisse de grêle, de gel ou d’autres aléas climatiques, la FDSEA et les JA ont immédiatement répondu présents en se rendant sur le terrain aux côtés des agriculteurs touchés. En parallèle, ils se sont mobilisés auprès de l’administration pour obtenir des aides d’urgence. Ces mesures incluent notamment des dégrèvements fiscaux (jusqu’à 100 % pour certaines cultures) et des indemnisations adaptées, permettant aux exploitations de surmonter ces crises.
La défense du foncier agricole face aux absurdités environnementales
En remettant récemment en culture une parcelle engagée en compensation environnementale, la FDSEA et les JA ont tenu à interpeller les élus sur la double peine subie par les agriculteurs : non seulement les terres agricoles sont consommées pour réaliser les projets d’aménagement, mais la compensation est généralement fléchée vers les surfaces agricoles car cela est moins coûteux que de remettre en état des friches ou des sols pollués. La FDSEA et les JA demandent la mise en place d’une véritable étude économique agricole, qui évalue non seulement les impacts directs mais aussi les effets indirects et collectifs sur l’économie locale agricole. La FDSEA et les JA militent pour des mesures de compensation réellement utiles aux agriculteurs et aux filières, permettant de préserver et de valoriser durablement l’agriculture. Ce combat essentiel sera porté avec détermination dans les mois à venir, pour garantir que les intérêts des agriculteurs soient pleinement pris en compte.
Non à la mise sous cloche des terres agricoles
Lorsque des associations de protection de la nature ont proposé d’étendre la zone Natura 2000 du Gouffre de La Fage, passant d’un hectare à plus de 6 000 hectares pour protéger l’aire de vie des chauves-souris, la FDSEA et les JA ont immédiatement réagi. Pour éviter de lourdes conséquences sur l’agriculture locale, notamment en imposant de nouvelles contraintes aux exploitants, ils ont mené une action déterminée. En intervenant directement auprès du comité de pilotage et en sensibilisant les élus locaux, ils ont réussi à empêcher cette modification, préservant ainsi l’équilibre du territoire agricole. Cette victoire syndicale illustre une fois de plus la capacité de la FDSEA et des JA à être présents pour défendre les agriculteurs corréziens face aux pressions extérieures.
La FDSEA et les JA restent vigilants sur ce sujet, en participant aux comités de pilotage des différentes aires protégées pour éviter toute dérive.
Maintien des outils économiques locaux
La FDSEA et les JA se mobilisent activement pour préserver les outils économiques essentiels du territoire.
Ainsi, ils ont sensibilisé le Préfet à l’importance cruciale de maintenir l’abattoir d’Ussel, en raison des nombreux services qu’il rend au territoire. Cet abattoir multi-espèces de proximité joue un rôle clé pour les agriculteurs pratiquant la vente directe et pour l’organisation des marchés de pays durant l’été. Il soutient le commerce local dans un rayon de 100 km, de Clermont à Tulle. De plus, les départements voisins, notamment la Creuse, le Cantal et le Puy-de-Dôme, y font également abattre leurs animaux. L’abattoir bénéficie par ailleurs de l’engagement de plusieurs opérateurs économiques locaux.
Conscients des enjeux, la FDSEA et les JA ont sollicité le soutien du Département, de la Région et de l’État pour financer les travaux d’entretien indispensables en attendant la construction d’un nouvel abattoir, prévue dans les cinq à six ans à venir sur le territoire de Haute-Corrèze Communauté.
Dans cette même dynamique de défense des outils économiques, en 2021, lorsque SOPA a perdu un appel d’offres face à une concurrence intense dans le secteur de l’équarrissage, la FDSEA et les JA ont soutenu l’association des éleveurs créée sur la zone pour défendre cet outil économique local. Ils ont appelé à une mobilisation générale et incité chacun à continuer de faire confiance à SOPA pour préserver le service et les 47 emplois locaux. Grâce à ce soutien, la FDSEA et les JA ont joué un rôle clé dans le maintien de cet outil, qui a finalement remporté l’appel d’offres en décembre. Aujourd'hui, SOPA n’est plus sous contrôle administratif, a retrouvé un équilibre financier et bénéficie d’un territoire de collecte élargi.
Toujours présents pour les agriculteurs
Que ce soit à travers des négociations, des mobilisations ou des rencontres avec les décideurs, la FDSEA et les JA démontrent qu'ils sont les seuls à porter l'ensemble des dossiers au quotidien et à être force de propositions pour faire avancer les enjeux et défendre les intérêts des agriculteurs. Contrairement à d’autres syndicats, qui restent systématiquement dans l’opposition sans proposer de solutions, la FDSEA et les JA prônent un syndicalisme de solutions, ancré dans le concret, afin de répondre aux défis auxquels sont confrontés les agriculteurs corréziens.