Mobilisation du 25 mars
Ils ont dit : « On veut vivre décemment de notre métier ! »
Parole aux responsables professionnels agricoles.
Parole aux responsables professionnels agricoles.
Sabine Tholoniat, présidente de la FNSEA du Puy-de-Dôme : « L’agriculture du grand Massif central est fortement en péril. On veut produire et ne pas être que des aménageurs de paysage. Il nous faut une PAC forte pour tous les actifs de notre territoire aussi bien en plaine qu’en montagne, et cela passe aussi par des prix rémunérateurs ».
Thierry Cubizolles, président de la FDSEA de Haute-Loire : « On ira faire trembler Paris s’il le faut. Quitte à crever autant le faire les armes à la main. Il est urgent de ramener de l’espoir aux jeunes ! »
Christian Arvis, président de la FDSEA de la Creuse : « On ne peut plus continuer à travailler à perte. Nous ne sommes pas là pour opposer monde végétal et animal, mais bien pour montrer notre détermination à obtenir gain de cause sur les prix et la PAC».
Joël Piganiol, président de la FDSEA du Cantal : « Cette mobilisation en un temps record est un succès preuve que les enjeux le méritent. Tous les services qui gravitent autour de l’agriculture sont là à nos côtés. Derrière chaque agriculteur, c’est sept emplois générés, que les pouvoirs publics en aient bien conscience ».
Valérie Imbert pour la FDSEA de l’Aveyron : « Chez nous, on ne peut pas faire autre chose que de l’élevage. Des animaux et des actifs c’est ça qui maintient des territoires dynamiques. Nous demandons de pouvoir vivre décemment de notre métier avec des prix rémunérateurs et des aides à hauteur ».
Gérard Gallot, président de la FDSEA de la Loire : « Cette mobilisation est impressionnante. Tout n’est pas foutu dans ce pays. Nous ne sommes qu’au début d’un long combat ».
Jean-François Maurin, président de la FDSEA de Lozère : « Malgré de beaux discours et de belles promesses, le ministre de l’Agriculture a décidé de laisser tomber l’élevage. Pris entre le marteau des environnementalistes et l’enclume de la grande distribution, il est temps pour les agriculteurs de briser leurs chaînes ».