« Il y a la sécurité de paiement, ça compte »
Au Gaec de la Margeride, à Ribennes, tous les animaux sont vendus à Unicor. Outre le prix, Jérôme et Sébastien Raynal estiment qu’il s’agit d’une sécurité, vu le contexte actuel des cours de la viande.
Jérôme s’est installé en 1989, Sébastien en 1996. Aujourd’hui, les deux frères sont en Gaec avec 406 hectares de surface agricole utile, avec 8 hectares de céréales, 80 de prairies temporaires et 41 en prairies naturelles. Cent soixante huit vaches allaitantes aubrac sont inscrites au herd-book depuis le début des années 2000. Entre 10 et 15 IA sont pratiquées par an, en pur et en croisé charolais, les éleveurs ayant opté pour des taureaux mixtes élevage. Vaches et génisses transhument, quelques produits restent à l’exploitation avec des broutards pour l’engraissement, ces derniers étant généralement vendus au début de l’été repoussés jusqu’à 450 voire 500 kg. Les éleveurs sortent en moyenne une vingtaine de BFA par an. « Tout dépendant du nombre de vaches que l’on doit faire abattre », précise Jérôme Raynal. Ce sont des animaux de moins de dix ans, qui doivent avoir transhumé : pas d’ensilage, pas d’enrubannage, du foin à volonté et un aliment correcteur labellisé. Les génisses sont sous la mère, la première année totalement en pâture, la deuxième, entre six à huit mois de finition, jusqu’à un an pour les bonnes génisses, avec foin, céréales et aliment correcteur. Les broutards bénéficient du même type de conduite.La suite dans le Réveil Lozère, page 9, édition du 8 septembre 2016, numéro 1374.