Génétique et génomique brune : Les dernières avancées
Depuis août 2011, la race brune dispose d’une indexation génomique internationale grâce au projet Intergenomics rassemblant tous les pays qui sélectionnent la race.
La race brune dispose d’une indexation génomique internationale grâce au projet Intergenomics qui rassemble tous les pays qui sélectionnent la race : Allemagne, Autriche, Italie, Suisse, Slovénie, État-unis, Canada et France. En cinq ans, les choses ont évolué. Les pays partenaires ont commencé par partager les génotypages des taureaux testés sur descendance. Le but était d’obtenir la population de référence la plus large possible. La collaboration s’est ensuite accentuée : les partenaires d’Intergenomics partageant désormais les génotypages de tous les jeunes taureaux. Les pays (Allemagne, Autriche, Suisse, États-Unis, Canada) qui réalisent eux-mêmes une indexation génomique à partir de la population de référence peuvent calculer les index génomiques de tous les jeunes mâles étrangers qui sont génotypés dans le monde entier, avec exactement la même méthode et les mêmes échelles d’index que leurs taureaux nationaux. Progressivement, la France (via BGS) a mis en place une indexation génomique pour la race Brune ; en utilisant la population de référence Intergenomics et en appliquant la méthode française déjà employée dans les trois races principales (Prim’holstein, Montbéliarde, Normande). Cette méthode s’appuie sur la détection d’un grand nombre de caractères quantitatifs comme le lait, les cellules ou les taux.
La suite dans le Réveil Lozère, page 12, édition du 31 mars 2016, numéro 1353.