Fruits rouges : Plus de 1 000 tonnes de fruits rouges des Monts du Velay commercialisées en 2015
Le GIE des producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay tenait son assemblée générale annuelle le 19 avril au Mazet St Voy.
«Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 630 tonnes de fruits commercialisés en 2013, plus de 1000 tonnes en 2015» souligne Éric Pauchon le président du GIE des producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay, en assemblée générale mardi 19 avril au Mazet St Voy. «Globalement, la production de fruits rouges de notre GIE se porte bien, on le constate depuis 2 à 3 ans…», insiste-t-il. Depuis deux ans, le GIE s’est orienté sur une véritable stratégie d'entreprise plus qu'une stratégie filière. En effet, bien que modeste, cet outil économique est «d'une grande efficacité», et peut encore se développer. «Mais au GIE des producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay développement rime avec bénéfice à l’adhérent et c'est cet équilibre qu'il faut et faudra préserver» insite le président.Le développement de la fraise en jardins suspendus (avec la variété Cijosée), la production biologique, la diversité des productions de fruits rouges sont la parfaite illustration de cette orientation, puisque «la valeur ajoutée que l'on pourra dégager sur une production sera toujours gage de réussite et de piste de développement pour vous, adhérents». Actuellement, le GIE met en place un gros travail sur la framboise haut de gamme. Cela va de la production de plants jusqu'à la mise en avant dans la barquette en passant par des itinéraires techniques adaptés en fonction des variétés.
Au GIE des producteurs de Fruits Rouges des Monts du Velay, on ne reste jamais statique ni les deux pieds dans le même sabot. Éric Pauchon comme l’ensemble des producteurs le sait bien : «On a souvent coutume de dire qu'il faut s'adapter au marché, jadis oui, mais dans un marché de plus en plus concurrentiel, cela ne suffit pas, c'est aussi à nous d'apporter des idées nouvelles, des présentations différentes, un packaging moderne ou novateur, en fait c'est à nous de créer la demande».En regardant le bilan des dernières années, le président se veut optimiste mais néanmoins réaliste : «je suis convaincu que les orientations commerciales et techniques prises ces dernières années ont été primordiales pour le GIE et ses adhérents. Désormais, le plus dur reste à venir, il nous faut maintenir notre potentiel voire le développer, et au vu des nouveaux projets, des installations de jeunes, des nouveaux adhérents sur l'Ardèche, d'une équipe commerciale et technique dynamique, nous avons toutes les cartes en main pour tenir nos objectifs».
Suzanne Marion d’après communiqué