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Focus sur le foie gras corrézien

Le Syndicat des Producteurs de Palmipèdes du Limousin Canards et Oies a organisé son assemblée générale lundi 7 octobre à la Chambre de l’agriculture de la Corrèze, à Brive la Gaillarde.
 

© UP19

Outre les membres de l’association, participaient également Jean-Luc Souquières, Conseiller municipal aux affaires agricoles de la mairie de Brive la Gaillarde et Aline Madrias cheffe de service agriculture, foires, marchés, et vie associative. Emmanuel Carbonnière, le technicien de la Chambre d’agriculture en charge de l’animation de l’association a présenté un bilan financier équilibré. Le bureau actuel a été renouvelé dans sa totalité.


Les foires grasses de Brive


La saison des foires débutera le 23 novembre 2024 et s’achèvera le 1er mars 2025. Le Spalco organise sept foires, dont une à Saint-Benoît-du-Sault (Indre), et six autres dans la magnifique et si symbolique halle de Brive. La « foire des rois » du 11 janvier 2025 a fait l’objet de discussions, notamment sur les restrictions concernant la quantité de foie gras que chaque acheteur peut acquérir et faire mettre en conserve. Cette foire attire en effet un public important chaque année, et il est parfois difficile de contenter tout un chacun. Aline Madrias a rappelé que la limite est fixée à deux kilos par personne et a annoncé qu’un reportage visuel serait réalisé pour promouvoir l’édition 2026.


Les indemnisations


Emmanuel Carbonnière a présenté le FMSE1 pour l’année 2022 ; avec un complément par le Cifog prévu pour les producteurs en circuits cours situés en zone indemne. Les dossiers sont à déposer en ligne entre le 15 octobre et le 15 novembre 2024. Quant à la campagne 2023, l’animateur a annoncé que la plateforme de télédéclaration du FMSE était d’ores et déjà ouverte pour les producteurs ayant subi un défaut d’approvisionnement partiel ou total ou, pour les nouveaux installés, un report de démarrage. La date limite est fixée au 31 décembre 2024. Il a aussi dressé un bilan de l’année en cours, avec une production stable sur les neuf premiers mois. Les prévisions pour la fin de l’année, en particulier pour les fêtes, sont optimistes. Emmanuel Carbonnière a insisté sur l’importance de maintenir un nombre significatif de producteurs pour répondre aux attentes d’une clientèle diversifiée, incluant de jeunes couples urbains en quête de produits de qualité.


Un nouveau vaccin français


Un exploitant a soulevé la question d’un éventuel confinement. En réponse, Bertrand Issartier, Président du syndicat, et Emmanuel Carbonnière se sont voulus rassurants, expliquant que les décisions étant désormais régionalisées, le risque que la zone sud-ouest soit touchée était faible. La nouvelle campagne de vaccination a débuté, avec une nouveauté non négligeable : un vaccin français qui ne nécessite qu’une seule manipulation entre le 21e et le 25e jour, simplifiant le processus pour les éleveurs.


Aide à la transformation


Le Spalco a développé une marque de produits transformés en partenariat avec des cuisiniers : « Lo toupi do gourmands ». Chacun des membres est libre de fabriquer ces produits à condition de respecter les recettes et le cahier des charges. La commande des étiquettes de ces produits est mutualisée et gérée par le syndicat. Toujours dans un esprit de service aux adhérents, le Spalco a conventionné avec Groupama pour subventionner l’achat de thermo-boutons. Ces outils, permettant la mesure de la température lors de la cuisson des produits transformés, garantissent une meilleure conservation et de fait une meilleure valorisation des produits.


Sensibilisation lors des Journées du patrimoine


Un échange a eu lieu sur les journées du patrimoine, au cours desquelles deux producteurs de foies gras corréziens ont accueilli du public. Si cette initiative est une opportunité pour valoriser l’image du métier, elle reste peu suivie en raison du manque de volontaires. Emmanuel Carbonnière a insisté sur l’importance de ces évènements pour sensibiliser le grand public, tandis que Bertrand Issartier a évoqué le risque d’agression de la part d’associations antispécistes, risque d’ailleurs pris en compte par la gendarmerie.


Formation des éleveurs


L’assemblée s’est terminée par une consultation des éleveurs présents sur leurs besoins en formation. La Chambre d’agriculture organisera des sessions adaptées, annoncées dans les prochaines éditions du journal.

1- Fonds national agricole de Mutualisation du risque Sanitaire et Environnemental. Il vise à soutenir les éleveurs exclus totalement ou partiellement des dispositifs d’aides d’État.

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