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Fermeture des permanences et nouvelle offre de services

La Caisse primaire d'assurance maladie du Cantal signe une première convention avec la ville d’Arpajon.

Roger Destannes, maire d’Arpajon, et Carole Lo-CLément, directrice adjointe de la Caisse primaire d’assurance maladie du Cantal.
Roger Destannes, maire d’Arpajon, et Carole Lo-CLément, directrice adjointe de la Caisse primaire d’assurance maladie du Cantal.
© J.-M. A.
La municipalité d’Arpajon et la Caisse primaire d’assurance maladie du Cantal ont signé, mardi dernier, une convention afin de mieux répondre aux besoins des assurés sociaux. Roger Destannes, maire de la commune, et Carole Lo-Clément, directrice-adjointe de la CPAM, ont contractualisé ce premier partenariat (lire encadré), qui remplace la permanence locale assurée jusqu’ici par la CPAM. Pour faire face aux évolutions que connaît aujourd’hui l’Assurance maladie (restructuration des services notamment), la caisse primaire du Cantal est en train d’adapter son dispositif d’accueil en proposant une nouvelle offre de services là où la présence physique de la structure ne sera plus assurée. La CPAM annonce une plus grande accessibilité à ses services “en proposant des modes d’intervention adaptés”, précise-t-on.

Un délégué social référent

Cette efficacité se traduit par la mise en place de plate-formes téléphoniques, du lundi au vendredi de 8 heures à 18 heures : pour les assurés sociaux le 0 820 904 220 (0,118 euro/minute) ; pour les employeurs le 0 820 904 227 (0,118 euro/minute). Quant aux permanences, un délégué social sera désormais le référent pour les associations et partenaires œuvrant dans le domaine social et les collectivités locales. Ces derniers seront donc chargés de lister les personnes jugées en grande difficulté et d’en référer au délégué social chargé, lui, de faciliter l’accès aux soins en cas d’urgence et d’apporter des solutions rapides en trouvant le mode d’intervention le plus approprié. Cette personne sera joignable par téléphone (du lundi au vendredi, de 8 heures à 17 heures) ou par courriel.

Des inquiétudes 

Les élus et les différents acteurs sociaux d’Arpajon se sont inquiétés de ce nouveau dispositif “car il ne remplacera jamais le contact humain qu’il y avait auparavant, relevait Roger Destannes. J’espère donc que ce sera vraiment un plus par rapport à ce qui existait déjà”. Quant aux respon-sables du Centre communal d’action sociale, ils ont fait savoir que “les personnes fragilisées ou en marge de la sociétén’avaient que peu l’occasion d’utiliser les nouvelles technologies. De plus, ils ont déjà du mal à se faire connaître ou à franchir le seuil de nos portes pour demander de l’aide. Qu’en sera-t-il maintenant alors qu’il n’y aura plus de permanences ?”. La convention prévoit de réunir les différents partenaires deux à trois fois par an. Un bilan sera également effectué au bout d’un an afin de vérifier l’efficacité du dispositif.

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