Crise laitière
FDSEA et JA réunissent leurs adhérents
La FDSEA et les JA 43 organisent 4 réunions d'informations et d'échanges sur le département. À Yssingeaux, Langeac, Polignac et Craponne, tous les adhérents sont invités à venir exprimer leurs inquiétudes et leurs attentes. Les responsables professionnels seront là pour les informer sur la situation réelle de la filière laitière sur le plan national et international, et pour débattre de la position du syndicalisme majoritaire et de ses pistes de réflexion et de travail.
Transparence et vérité seront les ingrédients de ces rencontres, selon Gilbert Guignand et Jean-Julien Deygas.
La FDSEA et les JA organisent fin septembre, 4 réunions d’informations pour leurs adhérents. Pourquoi ?
Gilbert Guignand : Ces 4 réunions sont programmées afin d’informer nos adhérents sur la situation critique dans laquelle se trouve la production laitière, de faire le point sur les marchés des produits laitiers et sur les perspectives. Ce sera aussi pour nous l’occasion de dire tout le travail qui a été fait par les sections départementale, régionale et nationale, en vue de redresser la barre, et tout le travail qui reste à faire pour essayer de sortir de cette crise.
À ces réunions sont invités tous les adhérents de la FDSEA et des JA qui veulent nous poser des questions et débattre avec nous de la situation actuelle. Pour leur répondre, je serais bien sûr présent ainsi que Jean-Julien Deygas président des Jeunes Agriculteurs de Haute-Loire, Yannick Fialip président de la section laitière de la FDSEA 43 et de la section régionale Auvergne, et les membres des bureaux de la FDSEA et des JA.
Notons que ces 4 réunions seront suivies, dans les mois d’octobre et novembre, d’une quinzaine d’autres rencontres avec les agriculteurs de Haute-Loire pour faire le point sur tous les dossiers agricoles d’actualité, et sur toutes les productions.
Et au niveau de la FNSEA, y a-t-il des échéances prévues ?
Sur le plan national, à l’appel de la FNSEA, une grande manifestation est prévue fin octobre. Elle vise à demander au Gouvernement la tenue d’une conférence sur le revenu comme l’an dernier. Souvenons-nous, c’est cette conférence qui a conduit l’an dernier au plan Barnier. Par ailleurs, nous continuons à sensibiliser les pouvoirs publics sur les difficultés que rencontrent les agriculteurs, et pas seulement dans la production laitière.
Revenons à ces réunions sur la problématique laitière. Quels sont les thèmes qui vont être abordés ?
G.G. : On va d’abord refaire le point sur la situation actuelle en revenant sur l’historique et sur les éléments qui ont amené le prix du lait à ce niveau. On va donc expliquer toute la problématique laitière dans son contexte national, international et, local, afin d’apporter un peu de transparence dans ce dossier complexe.
Le deuxième point portera sur les demandes de la profession à plus ou moins court terme, telles que les a présentées Yannick Fialip dans l’article paru en page 3 de la Haute-Loire Paysanne de la semaine dernière.
Enfin, on abordera, avec les éléments dont on dispose et le peu de visibilité que l’on a, l’avenir de la filière laitière dans son ensemble et plus particulièrement en Haute-Loire. On s’attardera notamment sur la mise en place de la contractualisation et sur les moyens à mettre en oeuvre pour que tous les producteurs soient collectés.
Et concernant la grève du lait, sujet sur toutes les lèvres en ce moment ?
G.G. : On répondra à toutes les questions lors de ces réunions. Néanmoins, je dirais que tant qu’il n’y a pas de mot d’ordre national et que les bretons ne se sont pas engagés, nous ne voulons pas que les producteurs de Haute-Loire courent à leur perte. Aujourd’hui, on dit Non à la grève du lait.
Et que répondre à ceux qui disent que la FDSEA ne fait rien ?
G.G. : La démagogie n’a jamais été la ligne de conduite de la FDSEA et des JA. On sera là, (NDLR : à ces 4 réunions) pour dire toute la vérité à nos adhérents, mais pas pour faire des promesses que l’on serait incapable de tenir.