Face à la recrudescence des attaques, la FDSEA 19 et les JA disent stop aux réunions « inutiles »
Depuis sa création, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Corrèze le martèlent : « nous ne participerons pas à la cellule loup ! ». Le Président de la FDSEA, Emmanuel Lissajoux, résume la situation « participer à ce type de réunion équivaut à nous résigner à accepter l’implantation du loup en Corrèze. L’urgence n’est plus aux réunions inutiles mais aux mesures et aux moyens pour stopper ces attaques immédiatement ! ».
Depuis sa création, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Corrèze le martèlent : « nous ne participerons pas à la cellule loup ! ». Le Président de la FDSEA, Emmanuel Lissajoux, résume la situation « participer à ce type de réunion équivaut à nous résigner à accepter l’implantation du loup en Corrèze. L’urgence n’est plus aux réunions inutiles mais aux mesures et aux moyens pour stopper ces attaques immédiatement ! ».
Depuis sa création, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs de la Corrèze le martèlent : « nous ne participerons pas à la cellule loup ! ». Le Président de la FDSEA, Emmanuel Lissajoux, résume la situation « participer à ce type de réunion équivaut à nous résigner à accepter l’implantation du loup en Corrèze. L’urgence n’est plus aux réunions inutiles mais aux mesures et aux moyens pour stopper ces attaques immédiatement ! ».
En effet, en amont de la tenue de la réunion, une vingtaine d’éleveurs venue de tout le département, mais principalement du plateau se sont mobilisés, devant la préfecture pour réclamer des mesures concrètes pour la protection de leurs troupeaux.
Par quels moyens défendre les troupeaux exposés à la présence du loup ? « Nous exigeons l’autorisation de tirs pour sauver nos troupeaux ! » exhorte Antoine Brousse Président des Jeunes Agriculteurs. « Mettre des moyens de protection en place n’est pas non plus la solution idéale, les chiens de défense ou les filets sont trop contraignants et trop coûteux au quotidien ». Afin d’exposer les dégâts du loup aux yeux de tous, les éleveurs ont affiché sur la préfecture, en grand format, des clichés de brebis égorgées. « Ça vous retourne, quand vous êtes éleveur et que vous retrouvez vos animaux ainsi. Nous les élevons avec le souci de leur bien-être, mais lorsqu’une quinzaine de brebis sont tuées en quelques minutes et que les autres sont agonisantes, il y a de quoi être révolté » s’indigne Justin, éleveur victime d’une attaque de loup le mois dernier. En guise de symbole, quatre brebis ont été parquées contre la porte d’entrée de la préfecture.
Le boycott de la cellule loup par la FDSEA et les JA de la Corrèze est également suivi par le Conseil Départemental, l’Association des Maires, la fédération de chasse et la Chambre d’agriculture. L’objectif à atteindre demeure « zéro attaque ». Le syndicalisme FDSEA-JA se bat jusqu’au niveau européen pour faire évoluer la réglementation et obtenir de vrais moyens de régulation. La chambre d’Agriculture de la Corrèze met d’ailleurs à disposition des éleveurs, des jumelles thermiques à des fins de repérage du canidé.