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Fabrice Pannekoucke, Nouveau vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué à l’agriculture et aux espaces valléens

« Faire vivre les agriculteurs de notre région »

Bruno Ferreira est le nouveau directeur régional de l’agriculture, l’alimentation et la forêt d’Auvergne Rhône-Alpes.
Bruno Ferreira est le nouveau directeur régional de l’agriculture, l’alimentation et la forêt d’Auvergne Rhône-Alpes.
© Michel Pérès

Fabrice Pannekoucke est le nouveau vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes délégué à l’agriculture et aux espaces valléens. Comme son prédécesseur Jean-Pierre Taite, la défense du consommer local sera son premier combat.

En quelques mots, quel a été votre parcours jusqu’ici ?

Fabrice Pannekoucke : J’ai 47 ans, et si je ne suis pas issu du monde agricole, j’ai toujours gravité autour de ce milieu. J’ai d’abord occupé le poste de fonctionnaire territorial, avant de devenir maire de Saint-Jean-de-Belleville en Savoie. Je suis ensuite entré au conseil régional en 2015. En tant qu’élu, j’ai souvent été amené à prendre des engagements sur des sujets agricoles, notamment en lien avec les produits sous signe officiels de qualité (Siqo). Je suis par ailleurs président d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, une fonction qui me permet de toucher du doigt plusieurs sujets agricoles comme l’agritourisme, l’œnotourisme ou les circuits courts. J’ai toujours été un élu de terrain partisan de la défense du triptyque terres, terroirs et territoires. »

Votre action va-t-elle s’inscrire dans la continuité de ce qui a été fait par votre prédécesseur ?

F.P. : « Nous nous situons encore dans une phase de transition avec mon prédécesseur, Jean-Pierre Taite. Mais évidemment, les dossiers qui étaient des priorités jusqu’ici le resteront : je pense notamment à l’emploi, la défense des conditions de travail, la formation ou encore la mise en valeur des produits locaux. Mais à plus long terme, je ne veux pas avoir d’œillères. C’est pourquoi, je souhaite pouvoir rencontrer rapidement les représentants de la chambre régionale d’agriculture, mais aussi les syndicats agricoles et les représentants de filières. Il est encore trop tôt pour dévoiler une feuille de route mais il est certain que je souhaite m’inscrire dans la dynamique qui est celle de la Région depuis 2016.

Sur quels sujets souhaitez-vous imprimer votre marque ?

F.P. : Comme je l’ai dit, la défense des produits locaux est une priorité absolue. Il faut valoriser nos productions, nos producteurs, nos terroirs, nos savoir-faire. Il est absolument nécessaire que l’on consomme en région ce que l’on produit en région. Cela fait d’ailleurs le pont avec les questions environnementales : si demain, nous parvenons à arrêter de faire venir d’ailleurs des produits que l’on a en Auvergne-Rhône-Alpes, nous aurons fait un grand pas. Plus que de grandes incantations, commençons par consommer localement, afin de faire vivre les agriculteurs de notre région. En tant que président d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, j’aurai aussi une attention particulière sur le renforcement du lien entre tourisme et agriculture, auquel je crois. J’aurai aussi à cœur de travailler sur l’autonomie énergétique, en utilisant les ressources disponibles sur notre territoire.

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce mandat ?

F.P. : Je tiens à dire que je suis très heureux d’être aujourd’hui engagé sur les questions agricoles. Je prends cette fonction avec beaucoup d’humilité, et surtout la volonté d’un fonctionnement en toute transparence et en toute franchise envers tous les acteurs que je vais côtoyer. Je crois également que le monde agricole, c’est avant tout une importante dimension humaine. Au-delà de considérations professionnelles, je tâcherai de considérer l’ensemble des partenaires comme des hommes et des femmes avant tout.

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