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Expliquer le métier et le label rouge Bœuf fermier d’Aubrac

Cette année le Gaec de la Buge, ne monte pas pour participer au concours, mais pour faire connaître le Bœuf fermier d’Aubrac. Pour Philippe Trigosse, le SIA est une opération de communication toujours payante.

© Marie-Pascale Vincent

« Le fait de monter des génisses au SIA a fait débat au sein des éleveurs de Bœuf fermier d’Aubrac, le label rouge BFA. Je fais partie de ceux qui étaient pour. À Paris, ce n’est pas comme à la télévision. L’éleveur a le public en face de lui et peut expliquer la réalité du métier. Les visiteurs ne connaissent pas grand-chose à l’élevage. Mais ils sont ouverts, attentifs aux explications et le message passe », estime Philippe Trigosse, du Gaec de la Buge à Escudières, sur la commune de Recoules d’Aubrac. Pour la troisième année consécutive, l’éleveur sera donc présent au salon même si ses bêtes, qui ont déjà brillé plusieurs fois, n’ont pas été sélectionnées pour le concours de race. Alors que l’Upra Aubrac veut mettre en avant les labels rouges, il montera avec Napole, une génisse de trois ans.Parler de la viande« À Paris, les éleveurs sont présents en permanence sur le stand. On se relaye mais les journées sont plus longues qu’à la ferme. Cela me plaît de raconter comment les bêtes sont élevées sur l’Aubrac, témoigne Philippe Trigosse. Elles mangent de l’herbe tout l’été et l’hiver, leurs rations se composent de choses simples, céréales, légumineuse, tourteaux… Le label nous impose de ne pas donner de maïs ou encore que les bêtes, âgées entre trois et moins de dix ans, soient nées, élevées, engraissées sur une exploitation qualifiée BFA. Durant les dix jours du Sia, les deux vaches, dont Napole, qui représentent le label, feront l’objet d’une présentation officielle sur le ring. En montrant nos bêtes, c’est un peu de notre exploitation que l’on dévoile. »

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