États généraux de l’alimentation : « Nous serons actifs et vigilants »
Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA.
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Suite aux annonces du président de la République le 11 octobre dans le cadre de la première phase des États généraux de l’alimentation, un certain nombre de mesures ont été dévoilées pour redonner aux agriculteurs de la rentabilité et une marge de manœuvre pour dégager un revenu. Patrick Bénézit, secrétaire général adjoint de la FNSEA, revient sur ces mesures concrètes, au regard des attentes de la profession agricole. Pourquoi les agriculteurs sont-ils directement concernés par les États généraux de l’alimentation ? D’une part, il y a tout un volet prix qui fait suite aux demandes incessantes de la FNSEA pour obtenir un cadre plus favorable aux agriculteurs, car il y a un vrai problème de rentabilité dans toutes les filières. Et d’autre part, nous avons un rôle moteur à jouer dans la réponse aux nouvelles demandes des consommateurs sur les sujets sociétaux, nous sommes donc forcément au cœur du dispositif. Comment avez-vous accueilli les annonces d’Emmanuel Macron le 11 octobre à Rungis ? Il y a une priorité affichée autour du prix payé au producteur, et ce n’est pas tous les jours que cette préoccupation est prise en compte. Le fait qu’il y ait cette volonté, au niveau du gouvernement, de changer les règles pour qu’elles soient plus favorables aux agriculteurs, nous l’attendions depuis longtemps. Sur ce plan, nous avons accueilli positivement les annonces du président de la République.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1430, du 19 octobre 2017, en page 2.