Via Lacta
Entremont Alliance reprend l’usine
Le 22 juillet, le tribunal de commerce du Puy-en-Velay a donné son accord au projet de reprise de l’usine présenté par le groupe Entremont Alliance.
![L'usine est sauvée !](https://medias.reussir.fr/pamac/styles/normal_size/azblob/2023-12/haute-loire-paysanne_6WASBGJ71_web.jpg.webp?itok=kgaNEePm)
Le 22 juillet, date du verdict pour l'usine Via Lacta, toutes les conditions suspensives étaient levées, ce qui a permis au tribunal de commerce du Puy-en-Velay d'accepter le projet de reprise émis par le groupe Entremont. A l’occasion de cette audience, le directeur financier du groupe Entremont, André Rousset, a expliqué que l’activité de Via Lacta sera reprise dans le cadre d’une nouvelle société dénommée «Fromagerie du Velay», l’URCVL ayant donné son accord pour utiliser ce nom. Il a rappelé que «la viabilité de cette entreprise dépendra de l’évolution du marché laitier qui se trouve à l’heure actuelle totalement dérégulé au niveau national. Toutefois, la régulation du marché est en bonne voie». Ce dernier a rappelé les atouts de son entreprise dotée d’un «savoir-faire dans le domaine fromager et d’une réputation. Nous sommes une communauté humaine qui prend soin des aspects sociaux».
Le groupe Entremont s’est engagé à reprendre 73 salariés de l’usine Via Lacta (contre 68 initialement). A ce total, s’ajoute 3 salariés qui seront repris par l’URCVL. Les licenciements concernent donc 20 personnes.
André Rousset a remercié les banques, les pouvoirs publics, la distribution, l’entreprise Bongrain, dont l’accord permet un maintien des volumes, et le maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, pour son investissement dans cette affaire.
Le 22 juillet au matin, à l’occasion d’une rencontre avec les anciens actionnaires de l’usine Via Lacta, les salariés ont obtenu dans le cadre d’un accord : 20 000 euros supplémentaires de prime supra-légale pour chaque salarié licencié ainsi que la reprise de 73 salariés contre 68 (prévus dans le cadre du projet de reprise initial).