Via Lacta
Entremont Alliance reprend l’usine
Le 22 juillet, le tribunal de commerce du Puy-en-Velay a donné son accord au projet de reprise de l’usine présenté par le groupe Entremont Alliance.
Le 22 juillet, jour du verdict pour Via Lacta, toutes les conditions suspensives étaient levées, ce qui a permis au tribunal de commerce du Puy-en-Velay d'accepter le projet de reprise émis par le groupe Entremont. A l’occasion de cette audience, le directeur financier du groupe Entremont, André Rousset, a expliqué que l’activité de Via Lacta sera reprise dans le cadre d’une nouvelle société dénommée «Fromagerie du Velay», l’URCVL ayant donné son accord pour utiliser ce nom. Il a rappelé que «la viabilité de cette entreprise dépendra de l’évolution du marché laitier qui se trouve à l’heure actuelle totalement dérégulé au niveau national. Toutefois, la régulation du marché est en bonne voie». Ce dernier a rappelé les atouts de son entreprise dotée d’un «savoir-faire dans le domaine fromager et d’une réputation. Nous sommes une communauté humaine qui prend soin des aspects sociaux».
Le groupe Entremont s’est engagé à reprendre 73 salariés de l’usine Via Lacta (contre 68 initialement). A ce total, s’ajoute 3 salariés qui seront repris par l’URCVL. Les licenciements concernent donc 20 personnes.
André Rousset a remercié les banques, les pouvoirs publics, la distribution, l’entreprise Bongrain, dont l’accord permet un maintien des volumes, et le maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, pour son investissement dans cette affaire.
Le 22 juillet au matin, à l’occasion d’une rencontre avec les anciens actionnaires de l’usine Via Lacta, les salariés ont obtenu dans le cadre d’un accord : 20 000 euros supplémentaires de prime supra-légale pour chaque salarié licencié ainsi que la reprise de 73 salariés contre 68 (prévus dans le cadre du projet de reprise initial).