Safer
Des missions qui s’élargissent
Décliner les missions de la SAFER et son mode de fonctionnement, tel était l’objet de la réunion qui a rassemblée à Guéret d’une part, les conseillers fonciers avec le président du comité technique départemental, Bernard Parry et les correspondants cantonaux structure (CCS) et en présence du président de la FDSEA Pascal Lerousseau. En effet, si le maillage des correspondants SAFER s’appuie sur le réseau syndical FDSEA, il n’en demeure pas moins que leurs missions se sont étoffées au fil du temps. Les Correspondants cantonaux structure ont avant tout un rôle important en termes de communications et d’informations auprès des conseillers de secteur sur les propriétés en vente, mais surtout auprès des agriculteurs pour les informer des terres disponibles. Leur avis est aussi primordial sur les rétrocessions lorsque la concurrence est forte sur le terrain.
Pour le responsable technique départemental André Bourdut, « les missions que nous devons assurer avec l’aide de nos correspondants se sont davantage diversifiés que par le passé et pour ce faire, nous devons chaque fois que cela est possible, les informer de ces évolutions ».
La SAFER reste le seul opérateur foncier incontournable du monde rural avec un mode de fonctionnement propre son statut. Ce statut est quasiment identique à celui d’une entreprise qui a l’obligation de préserver un équilibre financier de son activité pour assurer son rôle. Les SAFER sont les sociétés de droit privé à but non lucratif ayant des missions d’intérêt général qu’elles exercent dans un contexte très réglementé. Le tiers de ses administrateurs sont issus des collectivités.
Les missions de la SAFER s’articulent autour de trois axes majeurs : la promotion de l’agriculture et de la sylviculture dans une dynamique rurale et intégrée dans le territoire, être acteur du développement local et de l’aménagement du territoire, ainsi que la préservation de l’environnement, les ressources naturelles et les paysages.
Au fil du temps depuis sa création en 1960, la loi de modernisation agricole a donc fait évoluer ses missions et elles sont sollicitées par le ministère de l’agriculture pour communiquer sur les données statistiques départementales relatives à l’évolution des prix et des changements de destinations des terres agricoles.
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 4 mai 2012.