Aller au contenu principal

Des brebis bizet pour valoriser les terres du Cézallier

Yannick et Nadège Champaix sont installés depuis le 1er janvier sur la ferme du Bac, à Allanche dans le Cantal, dont Yannick Champaix était salarié. Les brebis vont y remplacer une partie des salers.

Yannick et Nadège Champaix ne manquent pas d'idées pour valoriser et commercialiser la viande de leurs deux troupeaux.
Yannick et Nadège Champaix ne manquent pas d'idées pour valoriser et commercialiser la viande de leurs deux troupeaux.
© DR

Depuis le 1er janvier 2020, Yannick Champaix et son épouse Nadège sont installés au Bac d'Allanche, tous deux associés en Gaec sur l'exploitation dont Yannick Champaix a été salarié 16 ans durant. Une exploitation de 140 vaches allaitantes gérée avec son père, salarié comme lui, pour le compte de propriétaires en région parisienne. Fait notable : sur cette même, le grand-père de Yannick Champaix était lui aussi... salarié agricole. Nadège Champaix va, elle, passer des ciseaux de coiffeuse à la tondeuse à moutons, dans le cadre d'une reconversion professionnelle et après une formation « adulte » (BPREA) suivie à Saint-Flour.
Si le couple a repris à l'identique la structure, avec son troupeau de Salers conduit en croisement charolais et ses 278 ha d'herbe, ce sont d'autres animaux qui nourrissent depuis plusieurs années la passion de l'éleveur : les moutons. « C'est quelque chose qui m'a toujours intrigué, attiré, j'ai d'abord essayé avec deux, trois brebis, j'ai lu pas mal de revues, je suis allé voir des éleveurs », raconte Yannick Champaix, titulaire d'un Bac STAE décroché à Bonnefont. Une passion qu'il a non seulement transmise à Nadège Champaix, mais aussi partagée en devenant président de l'estive collective du Lioran où il transhume chaque mois de juin. « Pour mon épouse, c'est aussi plus facile de travailler avec des moutons qu'avec des vaches », ajoute l'éleveur du Cézallier, par ailleurs bien décidé à contribuer à la préservation de la race autochtone bizet. « Il y en a de moins en moins alors que c'est la race de notre région. Ça a été la croix et la bannière pour en trouver. Ce serait dommage de la voir disparaître. »

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière