Des aides côté employeurs
Pour les entreprises qui font face à des enjeux de recrutement, de renouvellement de génération ou de pénurie de compétences, le recours à l’apprentissage est une piste à considérer.
La réforme globale de l’apprentissage date de 2013. Le dispositf a depuis été revu. TPE, aide au recrutement ou crédit d’impôt, etc. Il en existe un certain nombre. Toutes ces aides peuvent être cumulables. Une première : l’aide au recrutement d’apprentis. Pour les contrats conclus depuis janvier 2014, les entreprises de moins de onze salariés peuvent percevoir une prime versée par la région dans laquelle est situé l’établissement où travaille l’apprenti. Cette aide a été élargie aux entreprises employant jusqu’à 249 salariés, qui recrutent pour la première fois un apprenti (c’est-à-dire n’ayant pas employé d’apprenti depuis le 1er janvier de l’année précédente) ou ont embauché un apprenti supplémentaire entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin de cette année. Le montant (dont le minimum est fixé à 1 000 euros par année de formation) et les modalités d’attribution de cette prime sont fixés par le conseil régional. Deuxième point : l’aide TPE jeune apprenti, une entreprise de moins de onze salariés qui recrute un apprenti mineur peut bénéficier d’une aide forfaitaire de 1 100 euros versée chaque trimestre, soit 4 400 euros pendant la première année du contrat. Ce dispositif concerne les contrats d’apprentissage conclus entre une entreprise de moins de onze salariés et un apprenti de moins de 18 ans depuis le 1er juin.
La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 23 juillet 2015.