De quoi éplucher la châtaigne
La machine à éplucher les châtaignes a été dévoilée dans le cadre de la 17e Foire de la châtaigne de Mourjou. L’engin, créé par un ingénieur castanhaire, est capable d’éplucher 25 kilos de fruits à l’heure.
Jean-Jacques Richart a présenté samedi la machine à éplucher les châtaignes fraîches qu’il a conçue pour la Maison de la châtaigne.
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L'Union du Cantal
L’épluchage est évidemment un frein à l’utilisation de la châtaigne locale, qui souffre de la concurrence de fruits déjà épluchés venus d’ailleurs et souvent importés. C’est à partir de ce constat, et sur la base de réflexions lancées dès l’hiver 2001/2002 par les agriculteurs ou artisans qui fournissent sa boutique de produits, que la Maison de la châtaigne a décidé d’investir dans une machine à éplucher. L’engin, en chantier depuis deux ans dans les ateliers de la société de Jean-Jacques Richart (Roannes-Saint-Mary), a été officiellement mis en service samedi 21 octobre dans la foulée de l’inauguration de la 17e Foire de la châtaigne. “Les machines que l’on trouve sur le marché ont toutes une dimension industrielle et ne sont donc pas adaptées à nos besoins”, explique Michèle Canet, directrice de la Maison de la châtaigne. Une enquête réalisée auprès des utilisateurs locaux potentiels avait en effet estimé les besoins d’épluchage à 2,5 tonnes par an, ce qui ne permettait pas d’envisager d’investir dans des outils capables de traiter une tonne à l’heure...
Conçue par un ingénieur de la Châtaigneraie
Le prototype construit par Jean-Jacques Richart s’inspire d’un procédé connu et couramment utilisé : entraînée par une vis, la châtaigne fraîche transite dans un four circulaire qui la brûle superficiellement, puis dans un deuxième tube ajouré où des brosses éliminent les deux peaux. Le fruit sort nu (et cru bien sûr), quasiment sans trace de brûlure, et en principe prêt à être utilisé (sauf si la châtaigne est cloisonnée : il faudra alors intervenir manuellement pour ôter les cloisons). La châtaigne peut alors être cuite pour être transformée, ou bien encore congelée en vue d’une utilisation ultérieure. Montée sur des roues qui la rendent mobile et transportable (elle pèse 200 kg), alimentée avec une simple bouteille de gaz, cette machine de petit calibre est capable de traiter 25 kg de châtaignes fraîches à l’heure.
A la disposition des particuliers comme des professionnels
Elle est désormais à disposition de tous ceux qui souhaitent l’utiliser, du particulier qui veut faire des confitures ou congeler des fruits, aux professionnels, qu’ils soient artisans-boulangers, restaurateurs ou producteurs fermiers. La Maison de la châtaigne les recevra sur rendez-vous et son technicien, Jérôme Chateau, se chargera de l’épluchage moyennant un coût fixé à 1 euro du kilo. “Pas besoin forcément de trier ou calibrer les fruits. Il faut par contre les laisser ressuyer sept ou huit jours après la cueillette”, conseille Michèle Canet. A en juger par l’intérêt suscité par la machine, présentée en démonstration à Mourjou, il y a fort à parier que l’estimation des besoins sera en-dessous de la réalité. “Nous pensons que c’est un bon moyen de revaloriser la châtaigne locale. En particulier celle des producteurs qui ont replanté voici quelques années des châtaigniers aujourd’hui rentrés en production”, commente Guy Goutel, président de l’association de la Maison de la châtaigne.
Conçue par un ingénieur de la Châtaigneraie
Le prototype construit par Jean-Jacques Richart s’inspire d’un procédé connu et couramment utilisé : entraînée par une vis, la châtaigne fraîche transite dans un four circulaire qui la brûle superficiellement, puis dans un deuxième tube ajouré où des brosses éliminent les deux peaux. Le fruit sort nu (et cru bien sûr), quasiment sans trace de brûlure, et en principe prêt à être utilisé (sauf si la châtaigne est cloisonnée : il faudra alors intervenir manuellement pour ôter les cloisons). La châtaigne peut alors être cuite pour être transformée, ou bien encore congelée en vue d’une utilisation ultérieure. Montée sur des roues qui la rendent mobile et transportable (elle pèse 200 kg), alimentée avec une simple bouteille de gaz, cette machine de petit calibre est capable de traiter 25 kg de châtaignes fraîches à l’heure.
A la disposition des particuliers comme des professionnels
Elle est désormais à disposition de tous ceux qui souhaitent l’utiliser, du particulier qui veut faire des confitures ou congeler des fruits, aux professionnels, qu’ils soient artisans-boulangers, restaurateurs ou producteurs fermiers. La Maison de la châtaigne les recevra sur rendez-vous et son technicien, Jérôme Chateau, se chargera de l’épluchage moyennant un coût fixé à 1 euro du kilo. “Pas besoin forcément de trier ou calibrer les fruits. Il faut par contre les laisser ressuyer sept ou huit jours après la cueillette”, conseille Michèle Canet. A en juger par l’intérêt suscité par la machine, présentée en démonstration à Mourjou, il y a fort à parier que l’estimation des besoins sera en-dessous de la réalité. “Nous pensons que c’est un bon moyen de revaloriser la châtaigne locale. En particulier celle des producteurs qui ont replanté voici quelques années des châtaigniers aujourd’hui rentrés en production”, commente Guy Goutel, président de l’association de la Maison de la châtaigne.