De bons résultats, et des interrogations sur l’avenir
Vendredi 18 mars, à Chaze-de-Peyre, a eu lieu l’assemblée générale de Lozère insémination, regroupant une quinzaine d’adhérents.
« Plus d’un éleveur sur deux fait appel aux services de Lozère insémination pour le renouvellement de son troupeau », a pointé Mathieu Saint-Blancat, le directeur de la coopérative, lors de la présentation de son rapport d’activité. Ce qui représente près de 850 adhérents actifs et près de 28 IAP par adhérent : « un tiers des vaches sont inséminées sur le département ».
Une hausse d’activité continue
Selon les chiffres fournis par le directeur, « la coopérative a une grosse activité sur les allaitants (représentant près de 60 % de l’activité) », 17 % de l’activité est dévolue au troupeau laitier et 22 % des inséminations concernent ce qui est défini comme « race rustique », c’est-à-dire les Aubrac. Si l’activité bovine se porte bien, l’activité caprine est en baisse : une conséquence de problèmes d’insémination récurrents sur les chèvres, et que la coopérative est en pleine réflexion pour tenter de résoudre et aider au mieux leurs éleveurs.
« Le nombre de femelles inséminées progresse cette année, une situation assez rare en France pour être soulignée », s’est réjoui le président de la coopérative Gilles Chanial ; une augmentation qui touche avant tout le troupeau allaitant et la race Aubrac. « Ces chiffres traduisent la volonté des éleveurs d’être toujours plus performants et de croire en l’avenir de leur métier », a pointé le président de la coopérative dans son rapport moral. Une hausse d’activité qui traduit aussi, selon Lozère insémination, la volonté des éleveurs « d’avoir une meilleure maîtrise technico-économique de leur activité ».