Aviculture
David Mallet, un jeune agriculteur qui a choisi le poulet pour s’installer
Mercredi 27 novembre, un poulailler était inauguré à St Julien Chapteuil en présence des resposnables de toute la filière.
Un nouvel atelier avicole a été inauguré mercredi 27 novembre dernier à StJulien Chapteuil.C’est un jeune agriculteur qui vient de s’installer en Gaec avec son père et pour assoir son installation il a choisi de monter un poulailler.
David Mallet justifie son choix en soulignant que cette production qui apportera un revenu complémentaire à l’exploitation, ne demande pas beaucoup de main d’oeuvre.L’exploitation actuelle orientée sur les vaches laitières compte aujourd’hui 99 ha pour un quota laitier de 520 000 litres. Dans son projet, ce jeune a aussi prévu la construction d’un bâtiment pour les laitières car il souhaite continuer sur cette voie, tout en apportant une solution de diversification.David Mallet voit également plus loin, lorsque son père partira en retraite, dans environ 5 ans.Sa compagne, actuellement en formation au CFPPAd’Yssingeaux devrait prendre la suite et un atelier volaille pourrait pleinement lui convenir.
Marge brute de 10 470 €/an
Revenons à cet atelier de 400 m2 implanté non loin de l’exploitation laitière à Jalazoux sur les hauteurs de StJulien Chapteuil.L’investissement se monte à 93 500 euros, sachant que les exploitants ont fait beaucoup de travail par eux-mêmes. Ce bâtiment devrait accueillir, dès ce mois de décembre 2013, 4 400 poulets.Ceux-ci seront abattus à 83 jours pour un poids moyen de 2,190 kg. Le bâtiment recevra 3,4 lots par an puisqu’entre 2 bandes, il faut un vide sanitaire de 21 j. Avec un indice de consommation de 2,960, un taux de mortalité moyen de 2,72 % et des charges (eau, électricité, chauffage, produits vétérinaires) de 0,35 €/poulet, l’atelier devrait laisser une marge brute par lot de 3 080 € soit 10 470 €/an pour un temps de travail annuel de 420 h. Après remboursement des prêts, la marge nette avant MSA devrait être de 5 000 €/an.
David et son père Marcel sont fiers d’avoir mis en place cette activité sur leur exploitation.C’est un nouveau souffle alors qu’en 2005 Marcel avait, un temps, envisagé d’arrêter. Et en tant que responsable professionnel, il a insisté, profitant de la présence d’élus lors de cette inauguration, pour dire que l’agriculture a encore sa place dans l’économie locale.Il soulignait que cette année, St Julien a connu 2 installations.
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Suzanne MARION
Retrouvez la suite de l'article dans les pages de la Haute-Loire Paysanne du vendredi 6 décembre 2013.