Cuniculture : Nouvelle dimension en cuniculture avec l’Interprofession Lapin Grand Sud
Une nouvelle entité interprofessionnelle sur la scène
de la grande région.
Guy Camboulives.
L’«Interprofession Lapin Grand Sud» est née ce jeudi 6 octobre dans les coulisses du Sommet de l’Élevage. C’est pour «répondre à ce qui a été entrepris par les collectivités territoriales» dans le cadre du nouveau découpage géographique des régions et pour créer une «dynamique» autour de la cuniculture, que cette nouvelle entité a été créée, comme l’a souligné son président l’aveyronnais Guy Camboulives moins d’une heure après lors d’une conférence de presse sur le stand de l’interprofession.C’est une «interface régionale» qui va travailler en lien avec l’interprofession nationale sur différents dossiers tels la communication, la technique, ou encore le bien-être animal… et ce avec toute la filière de l’amont à l’aval. Cette interprofession est donc présidée par un éleveur Guy Camboulives qui sera secondé par 4 vice-présidents eux-aussi du collège éleveurs : Philippe Marcoux (42) du Gelap Union, Nicolas Bardy (15) du GEPACC Lapins d’Occitanie, Christophe Galle (01) du RABL et Francis Giraud (07) de la SICA Sud Est. Au poste de trésorier a été élu Jacques Joncour de Sanders Aurore avec pour adjointe Hélène Richard de l’entreprise Philicot. Le secrétaire est Daniel Bereyziat de Hypharm et son adjoint Pierre Ribot représentant les abattoirs. Notons que le conseil d’administration est composé de 4 collèges : éleveurs, amont avec la génétique, les fabricants d’aliments et les fabricants de cages, aval avec les abattoirs et les volaillers, et OPA.Sur cette région dont un de ses atouts principaux est sa zone de chalandise avec «3 gros pôles de consommations que sont Lyon, Clermont Ferrand et St Etienne», cette nouvelle dimension trouve toute sa logique. C’est en effet pour le président «un territoire qui se veut porteur d’espoir».Cette interprofession sera appuyée dans ses chantiers par la Chambre Régionale d’Agriculture, notamment à travers les liens à créer avec les élus. Et comme le souligne Nicolas Bardy, ce travail en concertation va permettre «de faire avancer la cuniculture sur l’ensemble de la région et, dans un même sens».Le président de la Chambre régional, Gilbert Guignand a acquiescé, annonçant vouloir «mettre en place un appui à la filière plus conséquent». Et d’ajouter, « même si ce n’est pas tout rose pour les filières hors-sol, elles peuvent apporter des solutions» pour pallier «la course après les hectares» dans des productions traditionnelles.La conférence d’après création de l’Interprofession Lapin Grand Sud s’est terminée autour d’un verre et d’une dégustation de viande de lapin, pendant laquelle tous les artisans de cette organisation régionale ont pu discuter des chantiers à venir.
À suivre…
Suzanne Marion